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Un sens à tout ça

Un sens à tout ça

Charlie Bregman, ZOÉ 129 (Co-auteur)

Un sens à tout ça explore l’hypothèse selon laquelle un au-delà existe.

Des âmes bienveillantes seraient alors nos guides invisibles à travers nos vies.

Pour elles, nous ne serions que de jeunes âmes en devenir, et l’expérience que nous faisons de la dualité ne serait qu’un cheminement initiatique destiné à nous "ouvrir" à l’universalité et une reconnexion au monde et aux autres.

Ce livre est le récit d'une exploration intérieure.

Il ne fait qu’explorer, douter et questionner à travers le journal de Sascha, 20 ans, jeune étudiant en difficulté face à un monde qu’il ne comprend pas, et son âme qui commente les aveuglements de son ego.

D'un côté, un cortège de peurs inspirées par le sentiment d'être différent des autres ; et de l'autre, l'évidence d'un besoin universel d'amour et de bienveillance comme véritable clé d'un monde meilleur et sans souffrances.

ZOÉ 129 est un concept de Charlie Bregman, destiné à explorer la pensée individuelle et collective au-delà de la limite des egos, et donc à un niveau de conscience universelle.

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[Édition brochée : 250 pages environ]

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Genre : Spiritualité Langue : français
Sous-genre : Général Sortie : 2 septembre 2019
Collection : Zoé 129

Disponible chez :

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Mon interview

#1

"Un sens à tout ça" est un livre signé "Zoé 129, un concept de Charlie Bregman". Pourquoi un autre nom d'auteur puisqu'il s'agit bel et bien d'un livre écrit par "Charlie Bregman" ?
Chaque livre écrit est comme la pièce d'un puzzle d'une partie de soi qui reste à conscientiser. Les scientifiques disent que nous agissons en majorité en réaction à des mécanismes inconscients. Je suis profondément convaincu que lorsque nous lâchons prise sur nos intentions et que nous laissons l'inspiration et le hasard nous guider, nous en apprenons bien davantage sur cette partie qui nous gouverne à notre insu. En fait, je crois que c'est comme si nous existions simultanément sur 3 plans de conscience différents : * au niveau individuel, * au niveau social, * au niveau universel. Zoé 129 est une manière pour moi d'aller explorer la manière dont je perçois le monde si je me positionne au niveau universel.
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Nous n’édifions pas nos vies…

L’être humain fait beaucoup de mal à ses semblables, et souvent tout simplement parce qu’il a besoin d’évacuer ses propres tensions, sa propre souffrance, son propre mal-être en tenant les autres pour responsables de ce qui se passe qu’en lui-même.

Nous sommes profondément immatures.

Nous ne sommes que des esprits vénéneux, irresponsables de ne voir le poison qu’à travers les intentions et les actes de nos semblables.

Nos egos sont opaques. Ils sont blindés et inattaquables. Sans ces carapaces, nos vies se résumeraient à des enchevêtrements fragiles et incapables de se hisser au rang de véritables constructions.

Nous n’édifions pas nos vies : nous nous laissons édifier par leurs séismes.

L’immense partie de nos actions est constituée d’illusions, car nous sommes en réalité toujours dans la réaction à des forces contre lesquelles nous ne pouvons jamais rien.

Nous n’agissons que pour nous battre contre quelque chose. Contre des idées, contre une violence, contre autrui ou contre soi.

Le véritable fond de la nature humaine reste définitivement double, avec une partie innée constituée de « bon », et une autre acquise, dans laquelle s’accumule, au fur et à mesure que les années passent et que les renoncements gagnent du terrain sur les envies, toute une cargaison de quelque chose qu’il faut bien reconnaître comme étant de l’ordre du foncièrement « mauvais ».

La vie détient-t-elle à ce point le pouvoir de rendre les âmes pures plus mauvaises au final ?

Observe le comportement des gens entre eux avec clairvoyance, et plus jamais tu ne pourras être gentil ! Celui qui voit les fourberies, les mensonges et les véritables cicatrices qui se cachent derrière les apparences ne peut que finir dans la réserve et la méfiance. Être aimable, c’est avoir fait le choix conscient de passer l’éponge sur cette sinistre vérité, et faire comme si cela ne se voyait pas, comme si les ficelles n’étaient pas énormes, comme si les mensonges restaient invisibles pour mettre en évidence une nature humaine définitivement bonne et juste.

Je ne suis pas gentil. Ma gentillesse n’est que tristesse. Tristesse d’être le témoin impuissant de ce temps qui transforme les cœurs purs en petites fioles remplies d’aigreur. Tristesse de voir à quel point les mots les plus anodins et l’enthousiasme le plus spontané finissent par se gorger de venin, et à quel point l’écoute des autres vire le plus souvent au procès le plus injuste et intransigeant. Tristesse de voir à quel point la joie sincère dans les sourires finit par s’effacer derrière l’hypocrisie d’une compassion de circonstance, qui n’est en réalité qu’un reflet plus ou moins flatteur, plus ou moins implicite, de soi.

J’ai fait le choix non formulé de faire comme si cette tristesse ne faisait pas partie de mon regard. De faire comme si le bon côté des choses et des gens suffisait à me rendre invisible cette part d’ombre, si tragique et inéluctable, pour rendre systématiquement la victoire au temps.

Je ne vaux pas mieux que les autres. Moi aussi, j’alimente sans doute inconsciemment, chaque jour, cette nécessaire hypocrisie de la compassion. Pour me conformer à la manière de vivre des autres. Pour ne pas me couper d’eux. Pour jouer avec eux le jeu des mensonges et des stratagèmes, tout en taisant le secret espoir qu’un jour, ce jeu n’aura plus lieu d’être.

J’ai donc fait le choix de rester aimable avec les gens. Pour nous rendre la vie plus facile, plus supportable, pour faire en sorte que chaque instant ne puisse pas basculer dans la sauvagerie permanente. Pour respecter le choix des autres, le « devenir » des autres et pouvoir me frayer une survie viable parmi eux. Pour continuer d’aimer, le plus souvent en secret, cette part d’eux-mêmes qui relève de la grâce et de la bonté, de l’amour et de la bienveillance, de l’humour et de l’optimisme, et qui fait que, malgré tout, au-delà de tous leurs mensonges et éclats de voix qui sonnent faux, derrière leur attachante fragilité d’avoir fait ce choix de souffrir de tout ça ensemble et de manière si conforme et prévisible, perdure malgré tout une petite étincelle de gentillesse sincère et précieuse que l’on appelle l’insouciance.

Le reste d’une âme d’enfant à préserver.

J’ai fait le choix de faire en sorte de ne percevoir que cette flamme-là. De ne regarder que la part de lumière en chaque être, et de fermer les yeux sur le reste.

Mais cette façon de regarder les autres n’est donc pas le résultat d’une géniale et bienheureuse insouciance. J’ai eu tort de m’intéresser à la Connaissance. J’ai eu tort d’avoir voulu croquer dans la pomme moi aussi, d’avoir voulu comprendre les choses et les êtres au-delà de tout ce qui nous était permis de vivre tout simplement.

Celui qui croque la pomme de la connaissance renonce à son insouciance originelle. Lorsque tu découvres que le vrai prix de ta liberté ne consiste qu’à te laisser porter par les courants de l’enfer ou déployer les ailes de la paix bien haut au-dessus de cet enfer, il est trop tard. Tu fais déjà partie du jeu, et tu ne vis certainement pas sur la terre des dieux.

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La spiritualité, l'aboutissement de la conscience

La spiritualité n'a pas sa place dans nos vies.
Elle est jugée inutile, et carrément déconnectée de la réalité.

Vous vous sentez rejeté(e) ou victime d’un événement grave ou d'une profonde injustice ?
Même vos proches semblent avoir du mal à vous comprendre et à partager votre peine ?

Vous avez le sentiment que la vie vous pousse à faire l'expérience de l'échec, ou pire : du renoncement au bonheur ?

Mais si l’échec et à la réussite, tout comme la souffrance et l'épanouissement de soi, n’étaient que deux manières indifférentes de vivre une seule et même expérience ?
 

La souffrance prendrait alors un tout autre sens.

Elle deviendrait le témoin d’une ignorance : l’ignorance que le bonheur n'est pas l'absence de souffrance, mais tout simplement la fin des egos.

Car l'ego est le refuge de toutes les souffrances, là où l'amour, l'acceptation, la bienveillance et l'instant présent demeurent les accès principaux au bonheur.
 

La spiritualité serait-elle le degré le plus élevé de la conscience ?

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Biographie

Charlie Bregman

« Connu comme le loup blanc dans le milieu des indépendants, Charlie Bregman a publié plusieurs ouvrages pour guider les auteurs souhaitant se lancer dans l'auto-édition. Au delà de son activité de prophète du livre numérique, il est aussi l'auteur de romans et de nouvelles humanistes dans lesquels les émotions qui nous gouvernent mènent la danse. »

Présentation par Selma Bodwinger, Salon du Livre de Paris 2016.

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Un livre ne fournit que ses mots à lui.
Le cœur du message bat déjà en vous.

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