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11 May 2020

#déconfinement Jour 1

Voilà, aujourd'hui, c'est jour de déconfinement.

Je sais pas vous mais moi j'ai profité de ce confinement imposé pour me débarrasser de ce qui appartient désormais à mon passé.

Le but, c'est quand même d'y voir plus clair dans ce monde dans lequel il va falloir maintenant aller de l'avant.

 

Pendant longtemps, j'ai été bon élève. Je ne parle pas de résultats scolaires. Il y a prescription. Je veux dire que j'ai toujours été bon public et surtout enseignable devant les épreuves de la vie.

J'avais des convictions intimes depuis longtemps, mais j'avais peu de confiance en moi. J'avais besoin de prendre le temps de comprendre comment fonctionnait le monde pour vérifier si c'était moi ou les conventions qui ne tournaient pas rond.

 

Je dois avouer que certaines personnes bourrées d'ego ont bien failli me convaincre que remettre en question le fonctionnement du monde comme je le faisais était bien la preuve que c'était moi qui déconnais.

 

Bah voilà.

Confinement terminé, con finement terminé.

FUCK.

 

Remettre en question le système actuel EST désormais la nouvelle manière de se comporter en adulte responsable.

Oui parce que avant, faut quand même le dire, c'était quand même une sacrée mascarade.

 

Notre civilisation Titanic a heurté l'iceberg.

Tout est déréglé, les glaces fondent, les eaux montent, tout est pollué et toutes les espèces sont décimées, le sixième continent de déchets plastiques en plein Pacifique nous sera bientôt renvoyé en pleine tronche de nos plus beaux paysages de vacances, et les intelligences très artificielles que nous sommes osent encore imaginer que nous allons pouvoir reprendre nos activités comme avant le confinement (ah non, pire, les groupes industriels ont fait pression pendant le confinement pour modifier quelques textes législatifs concernant leurs quotas de pollution autorisés).

 

Oui nous allons enfin pouvoir nous remettre à obéir aux chiffres et aux impératifs de croissance économique, avec toujours plus de déchets et d'obsolescence, toujours plus de technologies qui engendrent plus de chômage, et toujours plus de chômage pour nous faire croire qu'il n'y a pas assez de travail pour tout le monde.

 

Non mais LOL, comme dirait cette nouvelle génération que nos ainés détestent parce qu'ils n'ont pas envie de bosser.

Pas envie de bosser, dites-vous ?

À moins qu'ils aient envie de bosser différemment ? Plus intelligemment ? En donnant plus de sens à ce qu'ils font et en arrêtant de travailler pour détruire, surproduire et surconsommer ?

En envisageant par exemple des métiers qui viseraient plutôt à réparer, faire durer, reconstruire, accompagner, prendre soin ou protéger ?

 

Parce qu'en vérité, du travail, non seulement il y en a pour tout le monde mais il va falloir surtout s'y mettre sans chômer.

ON N'A PAS TOUTE UNE PLANÈTE À REMETTRE EN ÉTAT, maintenant qu'on s'est bien amusés comme des sales gosses ?

 

Donc commençons par le vrai commencement.

Non, je ne parle pas du déconfinement qui consisterait à accepter à se faire reconfiner dans le monde du travail.

Je parle de l'état d'esprit.

 

Quand mes filles étaient petites, je leur expliquais que dans la vie, il y a deux camps : le camp de ceux qui font du bien, et le camp de ceux qui font du mal. Chacun est libre de choisir le camp qui lui correspond le plus.

Mais il y a une règle : On doit toujours faire ce choix "en conscience", ce qui signifie qu'on doit toujours savoir pour quelle raison on fait ce choix.

 

Pourquoi ?

Parce que le camp de ceux qui font du mal est celui de l'ignorance. Il est dominé par l'inconscience, l'aveuglement, l'immaturité et l'irresponsabilité.

Bizarrement, il est associé à tous les états d'esprit négatifs. Impuissance, tristesse, colère, frustration, plaintes, calomnies, rôles de victime…

Dès lors que l'on devient plus conscient, on s'ouvre à la vie. Et donc à cette "envie" de faire du bien, qui fait qu'on se sent, pour le coup, vraiment "en vie".

On retrouve le sourire, plus on donne plus on s'enrichit, on aime, on pardonne, on a des projets, on est créatif, on crée des relations, des synergies…

 

"Plus conscient" ne signifie pas plus conscient des souffrances et des horreurs du monde : cela signifie avoir compris que ces souffrances et ces horreurs sont le résultat de l'inconscience collective qui est aux commandes du système Titanic dans lequel nous sommes tous embarqués.

 

Parler de croissance dans un système collectif qui ne repose que sur la destruction n'a rien d'un objectif sensé, mature, responsable et adulte.

C'est tout le contraire.

 

L'objectif numéro 1, aujourd'hui, c'est donc de passer de l'inconscience collective aux commandes… à l'émergence d'une vraie conscience collective, digne de ce nom.

 

Et donc, si je parle d'objectif, j'en reviens à la notion d'état d'esprit.

Car un état d'esprit négatif est incapable d'avoir un objectif.

Il se laisse guider, et manipuler par l'inconscience de ceux qui n'existent qu'en exerçant du pouvoir sur lui.

 

Un état d'esprit négatif ne fait pas le bien.

Il fait le mal.

Il le fait autour de lui tout autant qu'il s'en fait à lui-même, incapable de reprendre le pouvoir sur ses propres inconsciences à lui.

 

Il y a quelques temps, j'ai lu ici et là des commentaires de personnes très fières d'exposer le fait que les optimistes sont de profonds naïfs et que l'intelligence, aujourd'hui, consiste à être pessimiste.

Longue vie à eux.

Qu'ils aient fait le choix de demeurer des collabos d'un système gouverné par l'inconscience les regarde.

Moi, je ne choisis pas ce camp-là.

 

L'optimisme, c'est un vrai combat collectif.

 

Ce qui ne résout pas le problème fait partie du problème.

Or, si le pessimisme ne résout pas le problème,

C'est qu'il fait directement partie du problème !
 

Je suis quelqu'un d'optimiste.

C'est un choix. Une décision consciente de toujours chercher une manière positive d'orienter la réalité.

Pourquoi ?

 

Parce que l'état d'esprit est la clé de tout.

Un état d'esprit positif nous rapproche du bonheur, comme je l'ai expliqué dans l'introduction de mon livre L'envers de nos vies.

Le pessimisme engendre la plainte, la frustration, le sentiment d'impuissance…

L'optimisme accède à l'énergie, aux synchronicités, et au pouvoir créateur.

 

Ne vivons pas comme des morts.

Remercions nos épreuves.

Elles seules nous aident à transformer nos inconsciences en prises de conscience.

 

Ne vivons pas ce déconfinement comme un retour à l'inconscience.

Le changement n'est une perte que du point de vue d'un état d'esprit négatif.

Dans un état d'esprit positif, il n'apporte toujours que le meilleur.

14 Mar 2020

Du juste équilibre des choses…

Comme je sens que les petits délires complotistes, quand ils ne font pas réfléchir, redonnent déjà le sourire...

- Euh... Je crois que j'ai une solution pour arrêter tout ça.
- Ta gueule ! Il n'y a pas de solution.
- ...
- Laissez-le parler. Au point où on en est, autant de marrer...
- C'est quoi, ta solution ?
- Puisque personne n'a le courage de donner l'exemple en se retirant du jeu économique, il faut obliger tout le monde à le faire en même temps.
- Ah ah ! Et t'en as d'autres, dans le même genre ? La troisième guerre mondiale, on en a déjà parlé, ça serait juste le moyen le plus efficace pour tout reseter d'un coup.
- Je ne parle pas de guerre. Je parle d'une stratégie qui viserait à obliger tout le monde à rester cloîtré chez soi. Plus de déplacements, plus de course à la croissance, plus de pollution pendant plusieurs mois, jusqu'à ce que la nature reprenne ses droits.
- Et on s'y prendrait comment ? On a déjà tout fait pour leur faire peur, ils s'y habituent tellement qu'on en a fait de vrais zombies !
- On crée un virus méchant. Une grosse pandémie qui va leur foutre vraiment la trouille. D'abord, ils vont banaliser, ensuite, ils vont douter, et puis au final, quand ils vont voir que c'est sérieux, ils vont prendre conscience de toute l'absurdité du monde dans lequel ils vivent. Ça s'appelle un électrochoc.
- C'est pas un peu risqué, un électrochoc comme celui-là ?
- On n'était pas d'accord sur le fait qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs ?

The question is :
De quel côté faut-il regarder le monde ?
Côté pile, niveau individuel ?
Ou côté face, niveau collectif ?
Côté pile, je pense à ma gueule.
Côté face, je pense aux générations suivantes et au fait que, comme le disaient les Indiens, on ne transmet pas à nos enfants une planète qui nous appartient : ce sont eux qui nous la prêtent.

Un jour, ils nous convoqueront au tribunal pour nous poser cette question : Et toi, qu'est-ce que tu as fait de ta vie pour essayer de rendre notre monde meilleur ?

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Je précise que ce texte est purement imaginaire, hein ?
Les scientifiques sont formels. Oui, nous pouvons créer des virus, ou en tout cas modifier leur génome, mais le Coronavirus nous vient de la nature.
À force de jouer les exterminateurs de cette belle planète, il faut bien que quelque chose apparaisse pour rétablir un semblant d'équilibre, non ?

La plupart des banques sont en faillite, le système tout entier ne tient plus qu'avec des lignes d'argent virtuel créées chaque jour pour colmater les brèches de notre civilisation Titanic.
Cela ne peut plus durer.
Une économie du partage, de la réparation, de la connaissance et de la bienveillance est nécessaire.
Cela ne peut se faire qu'au bout d'un vrai déclic collectif. C'est dans cette intention à la fois naïve et responsable que j'ai publié mon bouquin "Sourire aux coqs, pardonner aux ânes, et rester zèbre".

Beaucoup de startups explorent des pistes magnifiques concernant ce point.
Beaucoup se cassent la gueule, mais c'est à ça qu'on reconnaît les grands entrepreneurs. Au fait que la prise de risques et les échecs font toujours partie de la réussite.

Ne méprisez jamais quelqu'un qui a de l'argent.
Pour certains, l'argent est un but ; pour d'autres, il n'est que le moyen.
Ne vous méprisez jamais non plus lorsque vous échouez. Car c'est souvent là que réside la carte des plus grands trésors.

11 Feb 2020

L'émotion, le GPS des explorateurs de l'âme

Dans toutes les familles, il y a des vieilles rancœurs qui se traînent comme des hyènes autour des corps qui se meurent.
Dans toutes les familles, il y a les mots qui sont dits, ceux que l'on entend, et puis ceux que l'on tait.
Les générations se succèdent, maladroites et impuissantes devant ce fardeau-là, à renouer avec des fausses pistes et à reproduire les mêmes schémas tant qu'elles renoncent à s'intéresser à leur inconscient.
En fil d'Ariane de ces enfers-là, toujours une seule et même chose : une colère qui n'a pas pu se faire entendre.

La colère est le pire danger du cœur.
Aucune reconnaissance d'âme ne peut survivre à ce poison-là.
Plus d'amour, plus de connexion, plus de cette vibration entre les êtres qui font que la vie n'existe que pour être partagée au-delà des rôles, des masques et des conventions.

"— Il est à côté de moi. Je te le passe.
Elle lui tendit le combiné sans fil avec une main sur la partie microphone.
— C’est Alain.
— Alain qui ?
— Alain ton frère…
— Hein ?
— Bah réponds ! Qu’est-ce que tu veux que je te dise, moi ?
Alain et Jean-Paul ne se voyaient plus depuis plus de trente ans. Il leur arrivait parfois de se croiser, en voiture ou bien sur le trottoir, mais lorsque cela se produisait, l’un des deux trouvait toujours un moyen pour éviter l’autre. La dernière fois, ils s’étaient croisés sur le seuil du hall d’entrée de leurs parents. Alain, qui n’avait sans doute pas encore été informé du changement de voiture de son grand frère, n’avait sans doute pas prêté attention à ce 4x4 flambant neuf sur le parking de la résidence. Après s’être annoncé à l’interphone, il s’était engouffré dans le hall d’un pas pressé, comme à son habitude. Aussitôt qu’on lui avait annoncé l’arrivée de son frère, Jean-Paul avait bondi de sa chaise pour enfiler sa veste.
— Vous ne pouvez pas passer votre vie à vous fuir comme ça, tous les deux, bon sang ! lui avait reproché son père. Vous ne pouvez pas vous expliquer une bonne fois pour toutes ? C’est malheureux, ça, tout de même ! J’ai deux fils, et ils ne se parlent même pas !"

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L'envers de nos vies, nouvelle "Une famille sans histoires"
9 nouvelles, 9 émotions qui mènent la danse pour mettre chaque personnage devant une opportunité de changer… ou de renoncer à changer.

Le changement appartient à la jeunesse.
Le renoncement, à la vieillesse.
Cessez de vous gaver de crèmes anti-rides et attaquez-vous directement au fond du problème ! 

21 Jan 2020

Journée internationale des câlins

Je suis l’ami des mamies.

Je n’ai pas d’ami, pas d’amour, pas d’argent et pas le moindre intérêt. Je suis l’être ordinaire. Celui qui croise plein de monde et contre qui personne ne se lève.

Je suis celui qui passe, celui qu’on ne regarde pas. Celui à qui personne ne parle, avec qui personne ne s’entend. Celui que personne ne peut sentir.

Un muet dans un monde d’aveugles. L’ombre d’un spectacle qui ne me mettra jamais en lumière.

Mon banquier ne m’aime que pour ce que je lui rapporte, mes collègues ne m’apprécient que pour les jours de repos que je leur procure, et si mon patron accepte de mettre la main à son porte-monnaie pour moi, je sais pertinemment qu’il ne le fait que par respect des conventions sociales.

Les hommes ne me serrent pas la main. Les femmes préfèrent encore la compagnie des maladies contagieuses plutôt que d’avoir à me faire la bise, et même ma mère m’a renié.

Je n’ai pas de compagne, pas d’enfant, pas de but et pas de plaisir.

Je suis juste l’ami des mamies.

 

Avec elles, j’ai la cote. J’ai la cote qui monte en flèche et la solitude qui se met en berne. J’ai le charme de leurs amants oubliés, et la jeunesse de leurs amis enterrés. Contre leur tendresse et leurs caniches au bout de leur laisse, je leur accorde toute mon attention. Elles pensent à moi dès qu’elles se lèvent, avant même d’enfiler leur robe de chambre molletonnée, leurs pantoufles de coton et leur dentier de fortune. Elles font un pas vers leurs volets, qu’elles font irrésistiblement grincer sur leurs gonds rouillés pour les ouvrir bien grands, me cherchent du regard le long des trottoirs, au volant d’une voiture, et puis s’aperçoivent que ce n’est pas encore l’heure. Qu’il est encore un peu tôt.

Alors elles se font couler un bon vieux café bien brûlant, un de ces cafés aux parfums âcres qui ne se racontent même pas, et à la saveur inimitable à laquelle même les éviers les plus expérimentés ne s’habitueront jamais. Leurs tasses de porcelaine se mettent à chanter du bout de leurs cuillères en inox, et les orchidées de leurs grands vases s’étirent et se réveillent pendant que l’air froid s’engouffre par la fenêtre mal refermée, en faisant valser leurs rideaux, et frétiller les rubriques nécrologiques des journaux de la veille.

Extrait de "L'ami des mamies", L'envers de nos vies.
 

15 Jan 2020

La fable des deux loups

Vous connaissez sans doute déjà la fable des deux loups :

Un vieil homme raconte à son petit-fils :

“Mon enfant, en chacun de nous se déroule une bataille entre deux loups.

Le premier est bon et ne fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tous ceux qui l’entourent et ne s’offense pas lorsqu’il n’y a pas lieu de s’offenser. Il combat uniquement lorsqu’il est juste de le faire, et il le fait de manière juste.

Mais l’autre loup… celui-là est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage. Il se bat contre n’importe qui, tout le temps et sans raison. Il est incapable de penser parce que sa colère et sa haine prennent toute la place. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien.

Et je peux t’avouer, qu’il m’est encore parfois difficile de vivre avec ces deux loups à l’intérieur de moi, parce que tous les deux veulent avoir le dessus.”

Le petit fils regarde attentivement et longuement son grand-père dans les yeux et demande : “Et lequel des deux loups va gagner, grand-père ?”

Le grand-père sourit et répond simplement :
"Celui que je nourris.”

D'un côté de l'assiette : le jugement des autres, l'ignorance, et le renoncement.

De l'autre : l'amour, la connaissance, et le pardon.

Ces 3 ingrédients répondent aux 3 questions existentielles que se pose l'Homme depuis la nuit des temps :
- Qui suis-je ?
- Que dois-je faire ?
- Que puis-je espérer ?

29 Dec 2019

Se reconnecter à soi

Ce dernier livre, je l'ai publié sur la pointe des pieds, pas vraiment prêt à l'assumer. Mon intention était de l'inscrire dans un projet collectif qui ne fera finalement pas partie de mes priorités.

Une poignée d'exemplaires se sont écoulés. Genre 3 ou 4.
(Si, si. Le genre de score qui permet de vraiment savoir si tu fais partie de ceux qui écrivent pour devenir écrivain, ou de ceux qui le font parce que ça leur brûle au fond des tripes.)

Désormais, j'ai trouvé pour ce livre un nouveau nom d'auteur et une nouvelle couv'. Le concept ? Inverser complètement le mode de fonctionnement cérébral, en essayant de faire taire tout ce qui relève de nos croyances (les connaissances acquises) pour laisser le gouvernail à ce qui relève de ce qui vibre en nous indépendamment de tous ces programmes éducatifs, conventionnels et sociaux (une espèce de connaissance innée, instinctive, où la croyance s'appelle la foi, où la perception s'appelle l'intime conviction, et où le bonheur ne dépend pas du regard des autres mais de ce qui pousse d'abord à l'intérieur de soi).

Là, théoriquement, j'ai perdu 80% des quelques lecteurs qui sont tombés sur le post. Les 20% qui restent se disent "ah oui, je vois de quoi il veut parler !" :-D

Ma crainte au moment où j'ai publié ce livre était de faire face à des lecteurs qui auraient pu trouver ce contenu un peu "perché".
Cette crainte est infondée.
D'une part, ces personnes-là (les fameux 80%) ne liront pas ce livre, et d'autre part, depuis quelques semaines, j'ai enfin accédé à ce degré d'insouciance tant attendu qui me fait dire qu'en fait, je m'en fous. :-D

Suite sur : https://www.facebook.com/notes/charlie-bregman-auteur/se-reconnecter-à-soi/2752120548175311/
 

28 Dec 2019

Réussir sa vie ou réussir dans la vie, that is the question !

Il y a ceux qui veulent réussir "DANS" la vie ;
et il y a ceux qui veulent réussir leur "propre" vie.
(Parce que l'autre, ils la trouvent sale ! :-p)

Les premiers dépendent souvent du monde extérieur.
Les seconds dépendent toujours de leur inconscient.

Les premiers s'acharnent à paraître.
Normal, réussir DANS la vie ne présuppose jamais qu'il s'agit bien de leur vie à eux. Ils doivent donc jouer des rôles dans des limites et des scénarios qui ne leur appartiennent pas ;-)

Les seconds s'acharnent à être.
Le plus difficile pour eux est encore de savoir QUI ils sont parmi tous les rôles et costumes qu'ils ont eu l'habitude d'endosser. Ils s'aperçoivent d'abord qu'ils sont un peu schizos, et puis finalement qu'ils sont vraiment nombreux à habiter une seule et même tête. Devenir le grand chef de tous ces faux"-moi" qui vont devoir apprendre à se taire, ça, c'est du MANAGEMENT !!

Choisis ton camp, choisis ton bonheur.

Si ton bonheur ne tient qu'au regard que les autres portent sur toi, fuis ta propre solitude comme la peste.

Si tu as réussi à faire en sorte qu'il ne dépend plus de qui que ce soit, alors c'est ta zone de confort qu'il va te falloir fuir comme la peste ;-)

Pour reprendre une de mes expressions favorites :
Dans les deux cas : BON COURAGE !!!

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La meilleure façon de te lire entre les lignes, c'est de te trouver dans des livres qui parlent de toi :
http://charlie-bregman.iggybook.com/

19 Dec 2019

L'avenir collectif n’est pas compatible avec la raison

Aujourd’hui est un jour très particulier pour moi. En fait, je me serai demandé jusqu’au bout ce que j’allais faire de ce manuscrit. De quelle manière je pouvais le partager. Sous quel nom, sous quelle étiquette, et pour quelle raison.

Le dilemme a été difficile : assumer un côté sérieux que je déteste en moi, et partager un livre qui essaie de montrer à quel point la réussite et l’échec ne sont que les deux faces d’une seule et même expérience qui fait partie de notre processus naturel d’évolution.

Les questions métaphysiques nous éloignent du jeu, de la joie, de la spontanéité et de nos imperfections qui nous rendent tellement humains et vivants. J’ai un penseur en moi, et, entre nous, il n’est pas la facette de ma personnalité qui me procure le plus de joie ! Ce trait de caractère me constitue, mais il ne suffit pas à me définir. J’aime la philosophie, mais je ne suis pas un philosophe. Plus les années passent, et plus je me méfie des étiquettes. Les étiquettes nous cataloguent, nous résument et nous enferment dans des rôles qui nous privent de cette liberté si précieuse qui est celle de pouvoir VIVRE.

Mais notre monde est en pleine mutation. Il a besoin de sens. La clairvoyance est devenue douloureuse parce que nous l’avons redoutée et repoussée jusqu’au bout. Dans cette réalité dans laquelle nous baignons tous, nous projetons nos croyances et nos expériences, nos peurs et nos désirs, et à travers nos différences de « points de vue », qui a tort et qui a raison ?

La réalité collective n’est pas compatible avec la raison. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la raison nous divise et alimente le règne de nos inconsciences qui s’imposent à nous sous les traits d’une « normalité ».

Cette réalité qui s’étend au-delà de nos subjectivités, j’ai trouvé que certaines personnes en parlaient bien mieux que moi dans ce documentaire réalisé par Tistrya Productions, et qui s’intitule « En conscience » :

https://www.youtube.com/watch?v=sb2s7dbvChA

Je vous invite vivement à le regarder en posant vos convictions dans la pièce d’à côté.

Régulièrement, nos découvertes scientifiques ne cessent de s’ouvrir à l’évidence que notre réalité pourrait bien être une gigantesque illusion constituée de réalités multiples et parallèles entretenues par nos propres pensées.

Nos pensées auraient donc le pouvoir réel de changer notre réalité. Et, en y réfléchissant bien, est-ce que cela ne vous est pas déjà arrivé ?

 

Que ce livre puisse alors nous encourager à faire en sorte que nos pensées individuelles deviennent sources de joie et de paix au niveau collectif plutôt que de nous « enfermer » dans des interprétations subjectives de la réalité.

« Toi aussi, tu es prisonnier de ton imagination ? »

Alors écoute tes émotions, libère les blocages qui font de toi le poison inconscient de celles et ceux que tu côtoies, et vis ta vie en jouissant de chaque instant présent qui t’est donné d’expérimenter. Si c’est là que réside la sagesse, c’est là que nous trouvons le bonheur.

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Extrait de mon livre "Un sens à tout ça"
https://charlie-bregman.iggybook.com/fr/un-sens-a-tout-ca/

02 Dec 2019

Pourquoi écrire ?

 

Pendant longtemps, j'ai écrit sans savoir pourquoi j'écrivais. C'était un besoin, presque physique, d'entrer en état d'introspection. Une espèce d'exploration de la personne que j'étais quand j'avais à peine vingt ans. Une tentative de compréhension, ou en tout cas d'une "meilleure" compréhension, car plus j'écrivais et plus je me rendais compte de l'immensité du monde inconnu qui me constituait.

Écrire, c'est mettre de l'ordre dans son chaos. C'est tenter d'y voir plus clair. Comprendre ce qui se trame derrière ses propres automatismes comportementaux, affiner la connaissance de ses émotions, détecter leur véritable essence derrière les différents masques qu'elles présentent parfois. C'est aussi creuser ses propres idées. On a des idées sur tout, quand on a vingt ans. On sait tout, on est sûr de tout, et on ne veut rien savoir. Dès le moment où l'on se met à écrire, une meilleure lucidité s'invite sur le papier, car en vérité, tout ce que l'on croit savoir n'est souvent qu'illusion, et on n'a pas d'autre choix que de réaliser cet effort d'accouchement pour en prendre véritablement conscience.

Écrire a donc été une façon pour moi de mettre en lumière ces illusions. Les extirper des ténèbres qui étaient en moi. Et donc me permettre de mieux connaître la personne que j'étais et que je suis maintenant.

Ça, c'était pour répondre au pourquoi qui concerne la cause de l'écriture.

 

Pour le but de l'écriture, chez moi, c'est venu très tardivement : une fois que j'ai compris justement que tout cet effort que j'avais fait pour me connaître m'avait mené en réalité à une meilleure connaissance de ce qui touche à notre universalité.

Malgré le fait que nous vivons dans une société très individualiste, où l'affirmation de soi et le culte des égos sont très importants, notamment dans le monde du travail, je m'intéresse au fait que nos véritables personnalités sont plus souvent étouffées par la société… que développées.

Derrière les apparences, je crois que nous ne sommes pas si différents les uns les autres. Cette partie plus ou moins inconsciente qui nous manipule, en tout cas, demeure la même d'un individu à l'autre. En fonction du vécu, de notre propre parcours, de notre propre environnement, mais aussi en fonction des traumatismes vécus par nos ancêtres, qui survivent d'une certaine manière à travers nos gênes, nos réactions sont différentes. Mais le processus est le même, et c'est justement cette partie que l'on cache, qui m'intéresse, bien plus que tout ce que l'on montre.

Du coup, j'écris pour partager ce regard-là. Cette vision des choses.

J'écris parce que le monde dans lequel l'on vit est un monde en perdition, où tout repose sur le profit, au détriment du bon sens et de la survie des générations à venir. Où l'on juge avant de connaître. Où l'on se positionne avant d'accueillir. Où l'on massacre avant de comprendre. J'écris pour résister à ma manière contre ce monde que l'on m'oblige à subir sans me demander mon avis. J'écris pour faire corps avec celles et ceux qui sont comme moi (et je sais maintenant qu'ils sont nombreux), et j'écris aussi pour que d'autres puissent prendre conscience à leur tour que nous portons tous à l'intérieur de nous une petite pierre à apporter à l'édifice d'un monde meilleur.

En fait, j'écris parce que je suis un idéaliste ;-)

 

25 Sep 2019

Touche pas à ma Greta !

"Mais Greta n'est pas arrivée là toute seule..."
Au secours ! Réveillez-vous ! On la manipule !

Euh !?... Et nos politiciens qui nous gouvernent, on en parle, des pressions qui s'exercent sur eux ?

Fouttez la paix à Greta. Vous devriez avoir honte de vous en prendre comme ça à une gamine de 16 ans.

Ce déferlement de connerie humaine gonflée de certitudes orgueilleuses, d'ignorances abruties et de mauvaise foi sourde à toutes les évidences se veut sans doute à l'image de la quantité de glaces qui se déversent actuellement dans les océans ?

Reste à voir cependant si ces esprits de glace garderont leur grâce imaginaire bien longtemps devant la prise de conscience que leur temps est révolu !

Personnellement, j'ai hâte de fêter ça.

#IloveGreta 

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