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05 Aug 2015

Une poignée de tweets dans la brume

Écrire des livres, ça sert aussi à ça : sauvegarder la meilleure partie de soi pour les jours où elle nous fait défaut…

L'avantage d'écrire vite, c'est de ne pas laisser le doute s'immiscer…
Mais l'inconvénient, c'est de prendre le risque d'écrire comme qq qui ne doute de rien.

Un écrivain, c'est quelqu'un qui invente des histoires en espérant qu'on puisse le lire entre les lignes.

Quand ses voisins partent en vacances, l'écrivain s'imagine qu'il va leur arriver les pires aventures…

Au commencement, il y eut l'intention.

Désolé, j'écris des romans, des nouvelles, des guides pratiques… Je ne rentre décidément pas dans les cases.

La crise ? une crise de valeurs et de sens, dans lq les patrimoines humain et environnemental sont systématiquement relégués au second plan.

Le #DeveloppementPersonnel, c'est juste travailler sur soi pour se reconnecter à ce que l'on veut au lieu de "vivre sa vie aux autres".

L'autoédition : d'abord une opportunité. Ensuite, une belle aventure .

J'ai beau avoir toutes les applications possibles devant moi, je n'ai toujours pas trouvé celle qui me rendra mon sommeil.

L'ennemi de l'auteur est le doute. Cumulé à l'angoisse de faire le bon choix, il est le contraire de l'angoisse de la page blanche : l'angoisse de la page noire !

Vivre libre, c'est la seule manière de vivre tout court.

J'écris pour ne pas oublier les rêves éveillés auxquels me convient mes heures d'insomnie…
… et je publie pour ne pas oublier de donner un sens à ma vie.

On aurait parfois besoin d'être différent(e) et retrouver confiance en soi, mais on s’en croit incapable...

Nous avons tous des rêves, des ambitions et des aspirations que nous renions profondément.

Twitter sert à crier "j'ai faim" au monde entier pour savoir combien de personnes sont dans le même état, et combien n'en ont rien à faire.

Les femmes sont belles pour que le cœur des hommes soit moins dur.

Quelle est la qualité qu'il faut absolument avoir pour écrire ? Être capable d'aimer ses personnages plus que soi ;-)

Quel défaut est indispensable pour être un auteur ? Avoir accueilli tous les défauts du monde en soi ;-)

Le sommeil, en somme, est une veille de nos rêves pas encore accomplis...

Même en vivant au ralenti ou à reculons, c'est à travers plusieurs vies menées en même temps qu'on se préserve l'illusion de vivre vraiment.

Faire un choix, c'est mourir en partie.

On ne devient un père qu'au moment où l'on cesse d'être un fils.

On n'écrit vraiment que lorsque nos personnages nous ont accepté.

— Je suis jeune, j'ai l'audace d'échouer ! dit-il.
— Profites-en ! Moi je me sens vieux et j'ai l'échec qui me lasse.

L'avenir ne fait peur que lorsqu'on le laisse dans les mains des autres.

On n'est jamais aussi bien assis que devant sa vie qui passe.

La lumière apporte des ombres aux tableaux.

Le jeu commence au moment où l'on prend les dés en main.

En fait, encourager un auteur autoédité, ça a un petit côté "Robin des Bois", non ?

Au départ, personne ne savait que j'écrivais.
Maintenant, personne ne veut le savoir.

Quand l'auteur autoédité dit "Aujourd'hui, relâchement promo…", il arrive souvent qu'il dérape vers le relâchement porno.

Le printemps nous vole une heure de sommeil pour nous encourager à revenir à la vie. Debout les marmottes ;-)

20% des auto-édités vivent leur activité à temps complet. Mais certains feraient bien de se reposer ;-)

On ne devient pas un auteur parce qu’on publie un livre. On le devient parce qu’un certain nombre de lecteurs l’ont apprécié.

Ne laissons pas les extémismes piétiner les libertés pour lesquelles nos générations précédentes se sont battues...

Je veux bien tourner la page… mais seulement si vous acceptez d'écrire la suite !

La vie est un marionnettiste ; l'amour en est le scénario.

Juger est le contraire d'aimer.
Aimer est un acte d'ouverture qui ne souffre aucune compréhension ni possession.

Les chiffres, c'est comme les femmes. Ça a toujours le dernier mot !

Les auteurs comptent le nombre de mots écrits en une journée parce que ce sont toujours les chiffres qui ont le dernier mot.

Un auteur rend visite à son médecin.
"Alors, ces insomnies, une amélioration ?"
L'auteur :
"Super ! J'ai encore écrit 40 pages cette nuit !"

Internet permet parfois aux cœurs meurtris de se laisser aller à l'épanchement affectif des confidences salvatrices.

L'amour et l'humour ne sont qu'une seule et même chose : du bonheur de vivre à l'état pur.

De toutes les choses que l'on puisse considérer comme essentielles, l'amour demeurera toujours, éternellement, et de loin la plus belle.

L'autofiction est un genre déplorable que seule l'autodérision peut sauver.

Les parents servent à éduquer. L'amour sert à grandir.

On ne devient vivant qu'au moment où le cœur se réveille.

L'adolescence, c'est ce qu'il reste de grand quand on se souvient d'avoir été vraiment petit.

La vie n'est qu'une immense tricherie où chacun tente de s'offrir les moyens d'être celui qu'il n'est pas.

Deux choses ne font pas bon ménage : l'adolescence et la bienséance.

Comment peut-on affirmer avec autant de sérénité que la terre est ronde alors que ça tourne de moins en moins rond dans tous les coins ?
Soit c'est la géométrie qui se perd, soit c'est le monde qui se voile la face… ;-)

Si ma cafetière tombe en rade, tous mes projets d'écriture tombent à l'eau !

L'auto-discipline, c'est quand on s'oblige à respecter certaines règles de peur que d'autres finissent par nous les imposer…

La science-fiction n’a-t-elle plus d’avenir ?

Savez-vous où vous vous situez précisément sur l'échelle des états d'esprit, et de ce que cela implique pour vous ?

Sans ambition, on se satisfait de peu, on se contente de rien, et on mesure son propre bonheur à ceux qui en ont encore le moins.

Sans ambition, on finit par se contenter du peu que l’on a en reniant les inimaginables richesses que l’on possède à l’intérieur de soi.

L’ambition, c’est de se fixer l’objectif personnel de réussir à exprimer le meilleur de soi-même.

Pourquoi les enfants croient-ils qu'on écoute de la musique pour les autoriser à faire du bruit ?

En moyenne, j'ai autant de hauts que de bas. Pas étonnant que j'aie l'impression de stagner au milieu de nulle part.

Vivre libre, c'est l'art de se laisser guider là où l'intuition nous pousse le plus fort.

Si c'était à refaire, je procrastinerais depuis le début.

Moi aussi, j'ai été jeune. Je croyais que l'insolence était une force de caractère.

Le mariage, c'est l'art de transformer une passion en pitié, et de trouver ça beau malgré tout.

On se marie parfois uniquement pour se rendre la vie plus dure, et démontrer ainsi que l'on peut relever tous les défis.

Les femmes sont belles pour nous apprendre à les toucher avec les yeux.
Et si on les écoute, il faudrait finir aveugle.

Un mauvais professeur, c'est quelqu'un qui est payé pour te faire rentrer dans le moule.
Un bon professeur, c'est quelqu'un qui fera tout pour que tu t'en échappes.

Le vrai drame de ma vie, c'est que je pense trop.

Descartes avait oublié de compléter "je pense donc je suis" par "je pense trop donc je suis mort".

L'intention, c'est le contraire du talent. C'est de croire que l'égo est supérieur à la magie.

Les gens ne s'intéressent qu'à ceux qui leur rappellent ce qu'ils sont déjà, et ils s'étonnent du fait que l'évolution bat de l'aile.

La nuit n'endort que les aveugles. Tous les autres en profitent pour se révéler à leur véritable existence.

"Mes tweets ne regardent que moi", qu'ils disent.
Alors vivement le jour où ils regarderont les autres !

 

13 Jul 2015

Pourquoi écrivez-vous, Mr Bregman ?

Par pudeur, on voudrait répondre qu'on ne sait pas pourquoi l'on écrit. La vérité, c'est que sans réponse à ce pourquoi qui nous hante, rien ne justifie de rendre public cette préférence à l'amour de l'écriture contre l'évanescence de nos échanges verbaux.

Ce que je sais, c'est que je n'aime pas parler de moi, et que l'écriture est la seule liberté illimitée que j'ai trouvée pour toucher du doigt quelque chose de bien plus grand et plus beau : notre universalité.

Pendant longtemps, j'ai eu des influences bien démarquées en terme de style. Cela m'a valu des milliers de pages d'écriture qui ne m'ont appris qu'à me détacher de ces indicibles théories qui nous entraînent toujours vers la doctrine.
Aujourd'hui, j'essaie de ne puiser mes influences que dans l'essence de celles et ceux auxquels je m'identifie le plus facilement.
Je m'imprègne de leurs pensées, de leur génie parfois, et je me sens comme accompagné de ces êtres si précieux, sans qui arpenter le chemin de mon existence ne serait qu'une longue et stérile errance sans fin…

Par bonheur, je crois que j'ai commencé à écrire parce que j'ai longtemps souffert de bégaiement.
Si cela n'avait pas été le cas, j'aurais probablement choisi le métier d'acteur.
Dans les deux cas, je suis libre d'être plusieurs, libre de dépasser la prison de mon égo et d'entrer en résonance avec quelque chose qui fait véritablement lien entre nous.
Dans les deux cas, l'identification aux autres est instantanée. Ils sont moi, je suis eux, nous sommes nous et c'est tant mieux.

J'aime parler d'amour, sous toutes ses formes, me connecter aux autres grâce à l'humour, et m'adresser si possible à ce qu'ils ont de plus précieux en eux.
J'y arrive parfois, je n'y arrive pas toujours.
Dans le doute permanent, j'écris encore et encore, parfois pour publier et parfois pas, mais toujours certain d'une chose : aux petites graines hasardeuses que l'on sème à tous vents, on finit toujours par récolter les fruits de notre pourquoi.

Ah oui… Et puis autre chose : je crois que l'on n'écrit bien non pas parce que l'on est bon, mais uniquement parce que certaines personnes savent insuffler, à certains moments fébriles de nos vies, une nouvelle raison d'être à notre présence ici-bas.

Derrière toute étincelle de lumière se cache toujours une muse de l'ombre.

À celles qui l'ont été, qui le sont et qui le sauront, j'ai envie de dire merci. Merci d'être là ;-)

30 Jun 2015

Un rdv pour les vacances…

Ne me lisez pas parce que je suis un romancier,
parce que j'écris des nouvelles,
des guides pratiques,
ou que je vous encourage au développement personnel…

Lisez-moi parce qu'au moins un de ces livres a rdv avec vous ;-)

Bonnes vacances… et rdv à la rentrée !

 

PENDANT LES #VACANCES, JE M'ÉVADE…
JE RETROUVE LE #SOURIRE ET LES SOUVENIRS…
JE FAIS LE PLEIN DE #MOTIVATION ET D' #ÉMOTIONS
ET LE TOUT À TOUT PETIT PRIX GRÂCE À QUI ?
GRÂCE À CHARLIE ;-)
 
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06 Jun 2015

3 ans en autoédition

Lorsque j'ai décidé de me lancer dans l'aventure de l'autoédition, en 2011, je ne connaissais rien au format numérique. Amazon Kindle Direct Publishing n'était pas encore opérationnel en France (je crois qu'ils sont arrivés à l'automne).
C'est donc tout naturellement que j'ai d'abord choisi de publier au format papier, via deux imprimeurs consécutifs, avant de me pencher sur l'opportunité des ebooks un an plus tard, en juillet 2012.

Cela va donc bientôt faire 3 ans que j'écris et autoédite mes livres en toute liberté, au gré de mes envies (parfois déroutantes, sans doute, pour certains lecteurs) et en misant davantage sur des résultats à long terme qu'à court terme.


Aujourd'hui, j'ai à mon actif :
- 1 roman
- 3 nouvelles à chute
- 2 guides pratiques pour l'écriture et l'autoédition
- et 2 guides de développement personnel
= soit 8 livres publiés, dont seulement 2 également au format papier (mon premier roman "Vivement l'amour" et mon guide "Ecris ton livre").
Une édition papier de "L'autoédition pourquoi comment pour qui" sera sans doute envisagée à l'automne pour que les précieuses informations contenues dans cet ouvrage puissent être offertes et accessibles à tous ceux qui n'ont pas l'habitude de la lecture numérique.

Il faut savoir que je me suis souvent demandé si un recours à plusieurs pseudos n'aurait pas été plus approprié, en fonction des différents genres pratiqués.
Pourtant, ce pseudo de "Charlie Bregman" est déjà né dans le but de partager avec les autres des histoires, des émotions, des idées et des façons de regarder le monde autrement, que je n'ai pas forcément l'occasion d'exprimer dans la vraie vie. C'est une façon pour moi d'être moi en dehors de moi, de donner une vie à ce qui vibre à l'intérieur de moi, et que je trouve parfois beaucoup plus vivant et authentique que la plupart des rôles que la société nous demande de jouer sans que nous puissions en avoir le choix.
À travers ce personnage de "Charlie Bregman", je vis une aventure que ma vie quotidienne ne m'avait jamais donné l'opportunité de vivre : des rencontres improbables avec des gens passionnés et passionnants, qui ont fait le choix, comme moi, de se donner les moyens de goûter à la liberté d'oser vivre leurs rêves, de croire et de construire plutôt que de critiquer et baisser les bras. Je vis aussi des échanges formidables avec des lecteurs, qui deviennent en quelque sorte les voisins de mon quotidien tout en habitant parfois à l'autre bout du monde. Et surtout, je vois que nous sommes nombreux à rêver et tenter d'apporter notre pierre à l'édifice d'un monde meilleur plutôt que de céder au nihilisme, au pessimisme et au cynisme (qui sont à mon avis les vraies plaies de notre époque).

Dans la vraie vie, je côtoie trop de gens qui se laissent subir la crise, ouvertement ou inconsciemment. Ces gens ont fait le choix de ne plus grandir, de ne plus rien espérer de leurs propres capacités, et surtout de tout attendre d'une société qui ne fera que les consumer.
À travers "Charlie Bregman", et paradoxalement aussi à travers nos connexions souvent "virtuelles", je découvre une autre facette de l'humanité, qui déborde d'enthousiasme et d'idées, d'ambitions et d'initiatives, de passion et d'énergie, et qui a surtout compris que toute l'ivresse de l'existence repose sur le fait de construire des aventures AVEC les autres et non au détriment des autres, dans un monde où les immuables dés de la nature restent à rejouer…
…et dans lequel 1 + 1 = 3 !

Parce que mon pseudo et mes différentes publications sont une façon pour moi de rester connecté à ce monde et à ces gens auxquels je m'identifie profondément (et aussi d'exprimer toutes ces idées-là), j'ai des raisons de croire que le recours à d'autres pseudos ne serait qu'une façon de revêtir différents masques que je tente pourtant désespérément de faire tomber.
Donc, voilà. Je suis Charlie… et c'est tout !


De mon point de vue, je publie peu, ou pas autant que j'aimerais pouvoir le faire.
Pour d'autres, je ne publie pas assez de fictions et trop de guides. Publier des guides, en France, véhicule des notions d'intention, comme vouloir faire de l'argent facilement ou vendre du vent aux gens. Pourtant, qu'est-ce qui pourrait être plus honorable que de vouloir transmettre aux autres la meilleure part de soi-même, de son expérience, de son enthousiasme et de son énergie ? Je ne comprends pas que l'on ne puisse pas comprendre ça. Sans doute suis-je trop différent. Sans doute que je ne parviens pas à me faire comprendre correctement.
Tout cela donne parfois l'impression de se battre contre des moulins à vent.
Tout cela me donne parfois la conviction que l'on n'apporte rien à ceux qui ont fait le choix de se ranger du côté des nihilistes.

Malgré tout, je continue d'écrire pour défendre ces valeurs que je porte en moi.
On peut écrire pour soi, mais on ne publie toujours que pour être lu.
Alors pour celles et ceux qui se sont sentis vibrer (ou au moins en phase) à la lecture des paragraphes précédents, je continue…

Mes travaux en cours sont les suivants :
- un 3ème guide de développement personnel (parce qu'il est enfin le résultat d'une nouvelle étape pour moi)
- mon deuxième roman (parce que mes premiers lecteurs l'attendent depuis longtemps)
- et également un roman en co-écriture (parce que c'est un vrai défi, une formidable aventure, et aussi une façon de démontrer que même en littérature, on est forcément meilleur à deux plutôt que tout seul)


En attendant ces nouvelles publications, je peux d'ores et déjà partager avec vous le bilan de ces trois années d'expérience d'auteur autoédité également au format numérique.

D'abord, même si mes livres sont "de plus en plus" lus, la satisfaction reste à la fois très encourageante… et très relative pour le moment !

Déjà, il faut savoir que jusqu'en mars dernier, mes livres n'étaient disponibles que sur Amazon.
Le mois de mars 2015 marque un tournant dans ma vie d'auteur pour plusieurs choses :
- la publication de mon guide sur l'autoédition, et donc une certaine notoriété (ou parfois adversité) auprès des autres auteurs autoédités
- la création de mon site d'auteur sur IggyBook
- des rencontres constructives au Salon du Livre à Paris
- puis, dans la foulée, une relance de ma présence sur les réseaux, avec deux participations en tant qu'invité à des podcasts d'auteurs, de nouvelles interviews consacrées à des auteurs (sur mon site "Auteurs indépendants"), une mise en avant de mon premier roman sur Amazon pour les sélections Kindle des ponts du mois de mai, etc.

Depuis le mois de mai, tous mes livres sont disponibles sur Amazon, iBookstore d'Apple, Kobo/Fnac, GooglePlay.
Grâce à l'équipe d'IggyBook, d'autres modes de diffusion sont en cours.

Compte tenu de la toute récente diffusion sur la plupart des plateformes, les chiffres dont je dispose ne concernent qu'Amazon et Kobo cumulés (sachant que mes ventes sur Kobo restent anecdotiques pour l'instant, leur plateforme restant en plein développement).

Janvier : 7 ebooks écoulés
Février : 9 ebooks écoulés
Mars : 46 ebooks
Avril : 97 ebooks
Mai : 89 ebooks

Depuis le mois de mars, les ventes ont donc augmenté pour moi, pour les différentes raisons évoquées plus haut.
J'y vois des résultats encourageants, mais malheureusement très peu représentatifs de leur véritable potentiel ainsi que de l'énergie déployée pour les obtenir.
Mon livre sur l'autoédition bénéficie par exemple de bonnes critiques, et les informations qu'il contient pourraient faire le bonheur de milliers de personnes qui écrivent et cherchent à se faire publier (et oui, l'autoédition est AUSSI une stratégie pour pousser la porte des éditeurs !), mais pour le moment, seulement plus d'une centaine de lecteurs se l'ont procuré. De plus, seulement une poignée des 130 auteurs autoédités qui ont participé au sondage initial rediffusent l'existence de cet ouvrage à leur niveau, n'ayant pas forcément compris que le but de cet ebook est aussi de redorer la réputation dont souffre l'autoédition de manière générale.


Grosso modo, je crois que 90% de mes ventes reposent avant tout sur mon premier roman et mes deux guides pratiques consacrés à l'écriture et l'autoédition.
Depuis 2012, plus de 1200 exemplaires de mon roman "Vivement l'amour" ont été écoulés (principalement la première année), et plusieurs dizaines de nouvelles ventes ont eu lieu tout récemment, depuis sa sélection par Amazon en début mai.
Mon livre "Ecris ton livre" se vend peu, mais de manière régulière.
Le livre "L'autoédition pourquoi comment pour qui" reste à promouvoir. Il faut dire que la presse française a une vraie dent contre l'autoédition : seul un article est actuellement paru dans un média… en Allemagne !
(Nul n'est prophète en son pays, vous avez dit ?)


Ensuite, moi qui pensais que le format numérique se prêtait parfaitement au genre littéraire qu'est la nouvelle à chute (texte court, excellent rapport qualité / prix), je dois me rendre à l'évidence que même à 0,99€, cela n'attire pas forcément les lecteurs, qui pourraient avoir le temps de lire ce genre de format court dans les transports en commun, sur leurs smartphones notamment.
Même si mes quelques (rares) lecteurs (ou lectrices plutôt, car j'ai l'impression qu'aucun lecteur masculin n'a encore découvert ces publications de ma part) semblent avoir apprécié l'émotion livrée et la chute finale, le bouche à oreille ne fonctionne pas sur ce genre de produits comme ce peut être le cas pour un roman. La nouvelle est un produit plus "consommable", qu'on oublie peut-être plus vite une fois que le fichier est refermé.

Je crois aussi que pour le format court, la recherche de la gratuité, sur internet, est un mode de consommation plus courant.
Je conseillerais donc aux auteurs qui écrivent des nouvelles de plutôt les utiliser pour se faire connaître, notamment en les publiant sur des plateformes de diffusion gratuite (comme monBestSeller, par exemple).
C'est de cette manière que je procéderai pour ma prochaine, même si je continuerai cette collection "Nouvelle Détente" jusqu'à obtenir suffisamment de nouvelles pour en faire un recueil cohérent que je pourrai commercialiser alors à la fois en numérique et au format papier.
Je déconseille fortement de faire trop de gratuit. D'une part, on participe à l'idée trop répandue qu'un produit culturel ne devrait rien rapporter à son auteur, ce qui est une aberration dans un monde où aucune vie n'est possible sans argent ; et d'autre part, on se tire une balle dans le pied… pour avancer en tant qu'auteur ! (Avouez que si l'on pouvait vivre de ses écrits, cela changerait tout, non ?)


Quant à mes guides de développement personnel, qui sont pourtant les projets les plus motivants pour moi (car ils me permettent d'apporter aux autres la meilleure part de ce que la vie m'a appris), ce sont actuellement ceux qui se vendent le moins. Pour ne pas dire pratiquement pas.
Certes, j'ai très mal communiqué sur le projet, et je m'y mettrai certainement plus activement une fois que le troisième volet (le plus important) sera publié.
Comme je reste persuadé que ce sont des publications qui peuvent beaucoup apporter aux autres, je continuerai donc d'avancer en ce sens, sans pression, sans délai, à mon rythme et avec le cœur ;-)


Vous aussi, vous aimez écrire ?
Vous aussi, vous avez des choses à partager ?
Alors si je n'ai qu'une seule phrase pour tout résumer, ce sera la suivante :

Quelque soit le chemin que vous décidez d'emprunter, il reste forcément imprévisible, mais l'aventure vaut vraiment le détour : laissez-vous porter dans le sens du vent, et soyez sûr que les petites graines que vous emporterez avec vous finiront tôt ou tard par germer quelque part dans le cœur d'un autre ;-)
 

28 May 2015

Mon premier salon en tant qu'auteur…

Ces auteurs peu connus qui attendent désespérément que quelqu'un s'avance vers eux pendant qu'au stand d'à côté, la foule se marche sur les pieds pour se faire un selfie avec Marc Levy, ça m'a rappelé mon tout premier salon en tant qu'auteur...

J'étais venu spécialement de Haute-Savoie, en pensant trouver en ce joli coin de Provence cette douceur printanière qui est à l'origine de la transhumance des retraités.
Après une nuit d'enfer passée dans ma chambre d'hôtel premier prix, à lutter contre tous les bruits insolites que peut faire une caméra de surveillance de parking, et un couple d'allemands particulièrement heureux de voyager sans leurs enfants, l'aube avait fini par pointer ses premières lueurs sur ma tête de zombie, que j'allais devoir arranger du mieux que possible pour présenter avec plus de cohérence un roman frais et humoristique sur la période adolescente.

Nous étions quelques dizaines d'auteurs, en pleins préparatifs.
Mais comme un clin d'œil amusé au fiasco qui nous attendait, la météo ne semblait pas particulièrement de notre côté.
Face aux bourrasques, le déroulé des nappes de papier ne fut pas une partie facile. Certains commirent l’imprudence d’utiliser leurs premières œuvres imprimées en guise de maintien provisoire, mais c’était sous-estimer le poids de nos vanités contre la force du vrai mistral gagnant. Adieu jolies poésies, adieu vaines formulations ! Les plus beaux présentoirs ne tinrent pas deux minutes, et il en fallut même de peu pour qu’un petit recueil de bonnes nouvelles ne se transforme en grosse gifle fatale pour son auteur, qui posait pourtant le plus sagement du monde en attendant l’arrivée des premiers visiteurs.
Devant cette première démonstration de la juste réalité des choses, nous dûmes alors œuvrer en équipe. À l’aide du gros scotch d’emballage que j’avais emporté avec moi pour refermer mes cartons d’invendus, nous fîmes face à l’excitation perverse des éléments, qui se moquaient ouvertement de nous comme des marionnettistes avec leurs poupées de chiffon.

Tandis que mon voisin d'en face, tel un lutteur venu tout droit de la Grèce antique, plaquait la nappe du mieux qu’il pouvait sur le bois usé des tables d’écoliers, un autre auteur, plus dandy vestimentairement parlant, s'était soudainement métamorphosé en étrange crustacé aux pinces ligotées par le ruban adhésif, et ne cessait de pester contre une femme qui détenait la paire de ciseaux sans pour autant vouloir lui venir en aide.

Au bout d'une heure, tout était finalement prêt. Nos œuvres chétives attendaient sous de grosses pierres que le vent ne pouvait pas emporter. Le sable nous lapidait le visage, nos cheveux partaient dans tous les sens, mon chapeau de cow-boy valdingua jusqu'à la jeune squaw qui était derrière moi, et une première diligence arriva doucement dans la longue allée.

Manque de bol, c'était l'organisateur. Mauvaise nouvelle : les affiches de pub n'avaient pas été distribuées !

Sur les deux jours du salon, nous eûmes une soixantaine de visiteurs, et je vendis trois livres.

J'étais une star. Je faisais partie de ceux qui en avaient vendus le plus. Mon livre était un best-seller ! Une journaliste, contactée par l'organisateur, m'accorda même le privilège de débiter mes premières foutaises à la radio.

Le dimanche soir, les plus mauvais perdants quittèrent le salon sans me dire au revoir.
Mais il faut dire qu'ils étaient justement ceux qui n'avaient pas pris la peine non plus de m'adresser un regard au moment de mon arrivée.

Je repartis avec les coordonnées de 6 ou 7 contacts fort sympathiques, et c'était bien là tout le trésor de guerre que je pouvais ramener à ma famille…

20 May 2015

La vérité cachée des autoédités : bien pire que nos préjugés ! (4)

Voici le moment de publier notre dernier billet consacré à la véritable vérité vraie et scandaleuse des autoédités.
Accrochez-vous ! Lectorat non averti s’abstenir.

Rappel des précédents billets :

Révélation 1 : 25% des autoédités sont en réalité des agents doubles !
http://charlie-bregman.iggybook.com/fr/blog/post/183/show

Révélation 2 : les autoédités sont loin de travailler en toute indépendance, ils se font secrètement aider par des correcteurs !
http://charlie-bregman.iggybook.com/fr/blog/post/188/show

Révélation 3 : les autoédités sont loin d’écrire uniquement pour eux, ils ont une véritable stratégie pour faire plier les lecteurs !
http://charlie-bregman.iggybook.com/fr/blog/post/189/show

Préjugé n°4 : Un auteur autoédité veut la mort du livre papier, et donc des éditeurs traditionnels et des libraires.

Révélation n°4 : Les autoédités ont déjà des complices parmi les éditeurs et les libraires !

5% des autoédités seulement font vraiment de l’anti-édition, à l’instar de l’écrivain Marc-Édouard Nabe, qui a créé sa propre plateforme de diffusion en janvier 2010 pour la sortie de son premier livre autoédité L’Homme qui arrêta d’écrire.

Les autres auteurs sur qui nous avons enquêté pour notre rapport d’enquête L’autoédition pourquoi comment pour qui sont nombreux à utiliser l’autoédition comme moyen de se constituer un lectorat avant d’aller démarcher des éditeurs (1 auteur sur 5), ou bien comme moyen de visibilité en espérant que des éditeurs les contactent (1 auteur sur 4).

On pourrait croire que leur démarche serait vaine… mais ce n’est malheureusement pas le cas.

Même si 2 auteurs autoédités sur 3 aiment jouer les victimes en se plaignant du manque de soutien des libraires à leur égard, la vérité est que de nombreuses maisons d’édition ont cependant déjà pactisé avec eux, à l’instar des éditions Michel Lafon, qui ont déjà intégré à leur catalogue de publications des auteures comme Agnès Martin-Lugand (adaptation cinématographique en cours à Hollywood), Alice Quinn et Aurélie Valognes (best-sellers numériques en 2014), Karen Merran (Il était une fois dans le métro)…

Les éditions La Bourgonnaye sont pointées du doigt : leur responsable éditorial n’est autre que Laurent Bettoni, auteur autoédité et hybride, qui a également été le conseiller littéraire d’Agnès Martin-Lugand au moment de l’écriture de son premier roman Les Gens heureux lisent et boivent du café

MAIS LE PIRE, VOUS SAVEZ QUOI ?
C'EST QUE LES 4 BILLETS QUE VOUS VENEZ DE LIRE ONT ÉTÉ RÉDIGÉS PAR UN AUTO-ÉDITÉ !
(LE TRAITRE !!)

… et que son livre "L'Auto-édition pourquoi comment pour qui", sous ses apparences d'un long rapport bourré de statistiques inutiles, est en réalité UN VRAI MANIFESTE POUR L'AUTO-ÉDITION, comportant tout ce qu'il faut savoir pour s'auto-publier, comment l'on peut se faire corriger sans mettre la main au porte-monnaie, et surtout, quels sont les moyens et stratégies les plus efficaces POUR SE FAIRE CONNAÎTRE AUX YEUX DES LECTEURS !

Toutes les preuves sur une page entière de son site, et plus particulièrement dans la revue de presse des plus fournies :
http://charlie-bregman.iggybook.com/fr/l-autoedition-pourquoi-comment-pour-qui/

Pour y accéder : cliquer sur CHARLIE BREGMAN en haut à gauche de la date de l'article, puis sur la couverture de ce livre sans éthique et sans le moindre scrupule à vouloir aider des auteurs qui ne méritent pas leur liberté d'expression !

HOUUUU ! SCANDALE ! LE GOUDRON ET LES PLUMES, MONSIEUR BREGMAN !

(ah zut, c'est de moi que l'on parle ?) ;-)

19 May 2015

La vérité cachée des autoédités : bien pire que nos préjugés ! (3)

Nos derniers billets ont commencé à lever le voile sur le scandale des autoédités.

Révélation 1 :
http://charlie-bregman.iggybook.com/fr/blog/post/183/show

Révélation 2 :
http://charlie-bregman.iggybook.com/fr/blog/post/188/show

Mais ce n’est pas fini…

 

Préjugé n°3 : Un auteur autoédité n’est qu’un loser qui publie des livres qui n’intéressent personne d’autre que lui !

La vérité n°3 : Les autoédités possèdent une véritable stratégie offensive pour faire plier les lecteurs devant leurs ouvrages.

Pour commencer, les auteurs autoédités sont loin de fonctionner en dilettantes. Au contraire, il s’avère qu’ils ont plus de temps à consacrer à l’autoédition que les vrais auteurs n’en consacrent à leurs éditeurs.

En effet, la moitié des autoédités sur lesquels nous avons enquêté consacrent plus de 10 jours complets par mois à leur activité, et 1 auteur sur 5 fait désormais de l’autoédition à temps plein.

Par ailleurs, 3 auteurs sur 4 ont un projet éditorial précis.

Un tiers des auteurs ont déjà vendu au moins un de leurs ouvrages à plus de 500 exemplaires, et pire encore : 3% des auteurs ont également déjà écoulé l’un de leurs ouvrages à plus de 10.000 exemplaires !

Heureusement que les médias n’en parlent pas ! Ces scores dignes de l’épidémie littéraire risqueraient de tourner à la pandémie…

Mais la vérité secrète de ces auteurs autoproclamés fait froid dans le dos : 3% d’entre eux gagneraient plus de 5000 € par mois.

Ces auteurs sont donc assurément dangereux pour l’équilibre culturel de notre pays, faisant fi de toutes les règles préétablies, et n’ayant aucune honte à vouloir faire de l’écriture une activité professionnelle rentable.

À proscrire absolument.


P.S. Oui, ces billets sont bien à lire au second degré… ;-)
Vous méprisez les livres autoédités ? Et si on réveillait d’abord votre curiosité ?

18 May 2015

La vérité cachée des autoédités : bien pire que nos préjugés ! (2)

Notre dernier billet [*] dévoilait la première vérité sur le scandale des autoédités.
[* voir : http://charlie-bregman.iggybook.com/fr/blog/post/183/show ]
Mais c'était loin d'être fini !

Préjugé n°2 : Un livre d’auteur autoédité est bourré de fautes !

La vérité n°2 : Les auteurs indés sont loin de travailler en toute indépendance, ils se font secrètement aider par des correcteurs !

10% des 130 auteurs autoédités interrogés avant la rédaction de notre guide pratique sur l’autoédition nous ont fait le plaisir de reconnaître qu’effectivement, ils se moquent éperdument de la qualité orthotypographique de leur ouvrage publié. Ouf. On peut au moins faire confiance à ces 10% de personnes fiables et honnêtes.

4% des auteurs considèrent aussi qu’un mauvais formatage d’ebook n’est pas un souci. Nez en moins (respirez, il ne s'agit que d'un pied de nez), les deux tiers des autoédités ont recours à un ou plusieurs correcteurs.

Pire encore : 1 auteur sur 5 a recours à un coach ou conseiller littéraire, et la moitié d’entre eux y ont recours de manière systématique, souvent en mettant la main au porte-monnaie pour bénéficier de ce genre de service.

Oui, vous avez bien lu et c’est un véritable scandale : ces auteurs de nouvelle génération (pour ne pas dire ces faussaires de la littérature) ne reculent devant aucun moyen pour proposer des ouvrages que les plus grands experts ont désormais du mal à distinguer des ouvrages publiés par les éditeurs, surtout depuis que l'on sait que les coquilles du prix Goncourt 2011 (L’Art de la guerre, d’Alexis Jenni, Gallimard) avaient été corrigées par les pirates (« des ligne de transport », tu tourne », « tu ne va pas », « quand tout ceux qui ont vu… », etc.)

Ces autoédités prouvent donc leur volonté d'aller plus loin que le simple fait de s'auto-publier. Ils sont les agents Smith de notre monde culturel.

Voyez au-delà des apparences ! Poursuivons ensemble la résistance !

L'autoédition ne passera pas !

Signé Morpheus.

15 May 2015

La vérité cachée des autoédités : bien pire que nos préjugés ! (1)

Dans notre dernier billet, nous faisions un petit rappel des 4 préjugés les plus solides pour faire face à l’invasion programmée des autoédités…

Mais après avoir poussé l’enquête un peu plus loin, nous pouvons maintenant vous avertir que ces préjugés étaient cependant bien inférieurs à ce qu’il faut savoir sur la véritable vérité vraie des autoédités !

Préjugé n°1 : Un auteur autoédité n'est pas un vrai auteur !

La vérité n°1 :
25% des auteurs autoédités sont des agents spéciaux des éditeurs,
ayant pour mission de développer leur lectorat.

Il faut se méfier de ces étranges auteurs autoproclamés. Bon nombre d’entre eux ne le sont pas.

En effet, un tiers des 130 auteurs autoédités ayant apporté leur contribution à notre rapport d’enquête L’autoédition pourquoi comment pour qui ont déjà été publiés par un éditeur dans le passé… ce qui signifierait qu’ils ne seraient donc pas les novices que l’on croit !

Par ailleurs, un quart de ces 130 auteurs se sont révélés être actuellement publiés, en parallèle, chez un éditeur.

Alors que penser de ces auteurs double face ? De ces écrivains hybrides qui jouent dans les deux camps ? Sont-ils des Dr Jekyll / Mister Hyde de l’écriture ? Ou sont-ils des agents spéciaux destinés à semer en nous, fragiles lecteurs que nous sommes, les graines de nos goûts littéraires de demain ?

Un nouvel ordre mondial est en cours. Méfiez-vous des ratures et sachez lire entre les lignes !

Restez à la page en suivant nos prochaines révélations. Elles vous feront froid dans le dos !

Lien vers notre précédent article :
Le carré d’as des meilleurs préjugés contre les auteurs autoédités !
http://charlie-bregman.iggybook.com/fr/blog/post/158/show

28 Apr 2015

Le carré d’as des meilleurs préjugés contre les auteurs autoédités

Préjugé n°1 : Un auteur autoédité n'est pas un vrai auteur !

De même qu'il existe de faux billets de banque, attention, restez sur vos gardes : il existe de faux auteurs !

L'astuce des libraires pour reconnaître un véritable auteur d'un imposteur : la présence du sceau d'un éditeur sur la couverture du livre. Si ce sceau est absent, il est probable que vous soyez en contact avec un contenu susceptible de vous brûler les doigts. Jetez-le le plus loin de vous, et le plus vite possible ! (Et si vous le pouvez, à la tête de la personne qui l'a écrit… C’est mieux !)
 

Préjugé n°2 : Un livre d’un auteur autoédité est bourré de fautes !

Les auteurs autoédités sont des imposteurs. Ils ne maîtrisent pas la langue française, ne connaissent rien à la littérature (la vraie, celle que l’on trouve dans les vrais livres) et ne savent pas écrire deux mots à la suite sans faire une faute d’orthographe. Pour remédier à ce fléau, un projet de censure est à l’étude… mais en attendant qu’il soit opérationnel, nous vous conseillons vivement d’éviter de poser les yeux sur un contenu autoédité sans vous prémunir d’un bandeau de protection !
 

Préjugé n°3 : Un auteur autoédité n’est qu’un loser qui publie des livres qui n’intéressent personne d’autre que lui !

Un autoédité n’est pas un auteur sérieux. C’est quelqu’un comme vous et moi, qui écrit deux ou trois lignes de temps en temps pour lutter contre son angoisse du dimanche soir, et qui pense pouvoir intéresser des lecteurs en ouvrant la porte de son indécence. Ne vous laissez pas berner ! Fuyez avant de vous retrouver pris au piège ! Un autoédité n’a rien à vous apporter d’autre que sa solitude et sa morosité. C’est un loser que les éditeurs ont rejeté. Ses livres ne valent rien. Ne perdez pas votre temps et passez votre chemin. Vous trouverez une bonne librairie à trois cents mètres sur votre gauche, avec un bon gardien devant la porte, qui vous protègera de ces imposteurs indésirables.
 

Préjugé n°4 : Un auteur autoédité veut la mort du livre papier, et donc des éditeurs traditionnels et des libraires.

Il est tellement facile de publier tout et n’importe quoi sur internet que c’est là que se regroupent les autoédités.

Quelques-uns essayeront de vous faire croire que leur livre est disponible au format papier, mais ne les croyez pas : il s’agit d’un leurre ! Grâce à la naïveté de certains imprimeurs à la demande, leur but secret est en réalité d’imposer un nouvel ordre mondial, avec le format numérique comme seul et unique format de lecture autorisé. Dans leur collimateur, c’est toute l’industrie du livre qui est menacée. Quand vous lisez un livre numérique, vous participez à un génocide contre le livre papier ! Résistez de toutes vos forces. Quitte à terminer les livres qui ne vous ont pas plu en guise de papier toilette.


Ces préjugés vous ont au moins fait sourire ?
Tant mieux ! Vous êtes sélectionné(e) pour découvrir un autre livre tout entier qui ne manquera pas de vous faire carrément rire :

VIVEMENT L'AMOUR ! (430 pages environ)
Disponible sur toutes les plateformes référencées sur la page de ce site consacrée à ce livre… et actuellement sélectionné par Amazon dans son offre exceptionnelle "Et si on lisait pendant les ponts du mois de mai ?" (plus de 50 ebooks à -50% mini)

http://charlie-bregman.iggybook.com/fr/vivement-l-amour
(Cliquez sur "Charlie Bregman" ci-dessus, puis "Mes livres", puis sur la couverture "Vivement l'amour")
 

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