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12 Sep 2015

L'autoédité et l'idée de collection

En autoédition, écrire ne suffit pas, et publier non plus.

Nous aimerions parfois que nos textes soient reconnus pour ce qu'ils sont, qu'ils soient appréciés pour ce que nous y avons mis en tant qu'auteur. Mais hélas, cela ne suffit pas. Avant d'acheter un produit consommable, en grande surface, que vous en ayez conscience ou pas, le packaging joue un rôle fondamental dans votre acte d'achat. Eh bien, pour les livres (et les ebooks peut-être même plus encore, puisque tout va toujours plus vite sur Internet), c'est la même chose !

La première chose qui séduit un futur lecteur qui ne vous connaît pas encore, c'est la couverture de votre livre.

Le titre, le résumé, tout ça, ça va venir après.

La première chose que le lecteur voit sur son écran, c'est votre couverture, en format timbre poste le plus souvent. Si cette dernière suinte l'amateurisme à plein nez, ça ne le fera pas. Vous aurez beau avoir passé vos nuits blanches sur la réécriture de chacune des plus belles tournures de votre nouveau roman, vous être infligé(e) des migraines insolubles à la recherche du meilleur titre perdu, avoir rédigé des dizaines de pitchs de vente tous plus concluants les uns que les autres, avec votre couverture qui rebute le client au premier coup d'œil, l'achat ne se fera pas.

Je trouve qu' il est extrêmement difficile, en tant qu'auteur, de réaliser cette part de travail que les éditeurs confient généralement à des graphistes… parfois bons, parfois moins bons, et parfois, on se demande même comment c'est encore possible, vraiment pas bons du tout (ou alors ils sont fictifs).

Évidemment, « une belle couverture », ça fait appel à la notion de subjectivité. Certains trouveront une couverture séduisante, tandis que d'autres y resteront insensibles. Qui a raison, qui a tort, ça, ce serait vraiment du temps perdu de chercher à en débattre.

Certains, par exemple, n'aimeront pas la couleur rouge de mon titre, tandis que d'autres leur rétorqueront « Mais vous avez rien compris ! Elle est géniiiiiiale, cette couleur rouge ! » (laissez-moi rêver !) pour aussitôt couper court à toute espèce de fierté de ma part en complétant par « Ce qui ne va absolument pas, c'est l'image ! »

Ayons une petite pensée pour les publicitaires pour qui ce genre de débat relève du défi quotidien ! (Bref.)

 

En fait, je crois qu'à défaut de pouvoir le séduire, ce lecteur, il va d'abord falloir attirer sa curiosité.

Ce que j'ai voulu, en retravaillant sur les couvertures de mes nouvelles, c'était créer une idée de collection, faire en sorte que le lecteur qui tombe sur une de mes couvertures, se dise « Ah, tiens, c'est quoi, ça ? Toutes les couvertures se ressemblent et sont pourtant différentes, ce n'est jamais le même titre… Clic, je veux en savoir plus ! »

Évidemment, au moment où j'écris ces lignes (pour ne pas vous avouer l'heure qu'il est… Pff ! ces auteurs, j'vous jure, d'irrécupérables insomniaques !), comme je viens tout juste de terminer la mise à jour de mes publications, je ne sais pas du tout si ce changement sera efficace ou pas. Mais par contre, ce que je sais déjà, c'est que ces couvertures me plaisent beaucoup plus (à moi en tout cas), que les anciennes que je trouvais trop disparates et d'un graphisme trop amateur…

Est-ce qu'elles vous donnent l'envie de découvrir ce qui se cache derrière ?

Si oui, elles ont joué leur rôle.

Sinon, dommage, vous n'aurez pas le plaisir de savourer de bonnes chutes ;-)

 

Plus d'infos ?

==> Rdv dans les rubriques «Revue de presse » des titres concernés, sur ce site.
(Et pour "Saint-Valentin premier cru", comme il s'agit pour moi de la petite dernière, si elle vous tente et que vous désirez en faire une petite chronique sur votre blog – qu'elle soit bonne ou mauvaise d'ailleurs –, contactez-moi !)

Allez, hop !
Il est l'heure pour moi d'aller en tirer une autre, de couverture :-D

Bon dimanche !