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05 Aug 2015

Une poignée de tweets dans la brume

Écrire des livres, ça sert aussi à ça : sauvegarder la meilleure partie de soi pour les jours où elle nous fait défaut…

L'avantage d'écrire vite, c'est de ne pas laisser le doute s'immiscer…
Mais l'inconvénient, c'est de prendre le risque d'écrire comme qq qui ne doute de rien.

Un écrivain, c'est quelqu'un qui invente des histoires en espérant qu'on puisse le lire entre les lignes.

Quand ses voisins partent en vacances, l'écrivain s'imagine qu'il va leur arriver les pires aventures…

Au commencement, il y eut l'intention.

Désolé, j'écris des romans, des nouvelles, des guides pratiques… Je ne rentre décidément pas dans les cases.

La crise ? une crise de valeurs et de sens, dans lq les patrimoines humain et environnemental sont systématiquement relégués au second plan.

Le #DeveloppementPersonnel, c'est juste travailler sur soi pour se reconnecter à ce que l'on veut au lieu de "vivre sa vie aux autres".

L'autoédition : d'abord une opportunité. Ensuite, une belle aventure .

J'ai beau avoir toutes les applications possibles devant moi, je n'ai toujours pas trouvé celle qui me rendra mon sommeil.

L'ennemi de l'auteur est le doute. Cumulé à l'angoisse de faire le bon choix, il est le contraire de l'angoisse de la page blanche : l'angoisse de la page noire !

Vivre libre, c'est la seule manière de vivre tout court.

J'écris pour ne pas oublier les rêves éveillés auxquels me convient mes heures d'insomnie…
… et je publie pour ne pas oublier de donner un sens à ma vie.

On aurait parfois besoin d'être différent(e) et retrouver confiance en soi, mais on s’en croit incapable...

Nous avons tous des rêves, des ambitions et des aspirations que nous renions profondément.

Twitter sert à crier "j'ai faim" au monde entier pour savoir combien de personnes sont dans le même état, et combien n'en ont rien à faire.

Les femmes sont belles pour que le cœur des hommes soit moins dur.

Quelle est la qualité qu'il faut absolument avoir pour écrire ? Être capable d'aimer ses personnages plus que soi ;-)

Quel défaut est indispensable pour être un auteur ? Avoir accueilli tous les défauts du monde en soi ;-)

Le sommeil, en somme, est une veille de nos rêves pas encore accomplis...

Même en vivant au ralenti ou à reculons, c'est à travers plusieurs vies menées en même temps qu'on se préserve l'illusion de vivre vraiment.

Faire un choix, c'est mourir en partie.

On ne devient un père qu'au moment où l'on cesse d'être un fils.

On n'écrit vraiment que lorsque nos personnages nous ont accepté.

— Je suis jeune, j'ai l'audace d'échouer ! dit-il.
— Profites-en ! Moi je me sens vieux et j'ai l'échec qui me lasse.

L'avenir ne fait peur que lorsqu'on le laisse dans les mains des autres.

On n'est jamais aussi bien assis que devant sa vie qui passe.

La lumière apporte des ombres aux tableaux.

Le jeu commence au moment où l'on prend les dés en main.

En fait, encourager un auteur autoédité, ça a un petit côté "Robin des Bois", non ?

Au départ, personne ne savait que j'écrivais.
Maintenant, personne ne veut le savoir.

Quand l'auteur autoédité dit "Aujourd'hui, relâchement promo…", il arrive souvent qu'il dérape vers le relâchement porno.

Le printemps nous vole une heure de sommeil pour nous encourager à revenir à la vie. Debout les marmottes ;-)

20% des auto-édités vivent leur activité à temps complet. Mais certains feraient bien de se reposer ;-)

On ne devient pas un auteur parce qu’on publie un livre. On le devient parce qu’un certain nombre de lecteurs l’ont apprécié.

Ne laissons pas les extémismes piétiner les libertés pour lesquelles nos générations précédentes se sont battues...

Je veux bien tourner la page… mais seulement si vous acceptez d'écrire la suite !

La vie est un marionnettiste ; l'amour en est le scénario.

Juger est le contraire d'aimer.
Aimer est un acte d'ouverture qui ne souffre aucune compréhension ni possession.

Les chiffres, c'est comme les femmes. Ça a toujours le dernier mot !

Les auteurs comptent le nombre de mots écrits en une journée parce que ce sont toujours les chiffres qui ont le dernier mot.

Un auteur rend visite à son médecin.
"Alors, ces insomnies, une amélioration ?"
L'auteur :
"Super ! J'ai encore écrit 40 pages cette nuit !"

Internet permet parfois aux cœurs meurtris de se laisser aller à l'épanchement affectif des confidences salvatrices.

L'amour et l'humour ne sont qu'une seule et même chose : du bonheur de vivre à l'état pur.

De toutes les choses que l'on puisse considérer comme essentielles, l'amour demeurera toujours, éternellement, et de loin la plus belle.

L'autofiction est un genre déplorable que seule l'autodérision peut sauver.

Les parents servent à éduquer. L'amour sert à grandir.

On ne devient vivant qu'au moment où le cœur se réveille.

L'adolescence, c'est ce qu'il reste de grand quand on se souvient d'avoir été vraiment petit.

La vie n'est qu'une immense tricherie où chacun tente de s'offrir les moyens d'être celui qu'il n'est pas.

Deux choses ne font pas bon ménage : l'adolescence et la bienséance.

Comment peut-on affirmer avec autant de sérénité que la terre est ronde alors que ça tourne de moins en moins rond dans tous les coins ?
Soit c'est la géométrie qui se perd, soit c'est le monde qui se voile la face… ;-)

Si ma cafetière tombe en rade, tous mes projets d'écriture tombent à l'eau !

L'auto-discipline, c'est quand on s'oblige à respecter certaines règles de peur que d'autres finissent par nous les imposer…

La science-fiction n’a-t-elle plus d’avenir ?

Savez-vous où vous vous situez précisément sur l'échelle des états d'esprit, et de ce que cela implique pour vous ?

Sans ambition, on se satisfait de peu, on se contente de rien, et on mesure son propre bonheur à ceux qui en ont encore le moins.

Sans ambition, on finit par se contenter du peu que l’on a en reniant les inimaginables richesses que l’on possède à l’intérieur de soi.

L’ambition, c’est de se fixer l’objectif personnel de réussir à exprimer le meilleur de soi-même.

Pourquoi les enfants croient-ils qu'on écoute de la musique pour les autoriser à faire du bruit ?

En moyenne, j'ai autant de hauts que de bas. Pas étonnant que j'aie l'impression de stagner au milieu de nulle part.

Vivre libre, c'est l'art de se laisser guider là où l'intuition nous pousse le plus fort.

Si c'était à refaire, je procrastinerais depuis le début.

Moi aussi, j'ai été jeune. Je croyais que l'insolence était une force de caractère.

Le mariage, c'est l'art de transformer une passion en pitié, et de trouver ça beau malgré tout.

On se marie parfois uniquement pour se rendre la vie plus dure, et démontrer ainsi que l'on peut relever tous les défis.

Les femmes sont belles pour nous apprendre à les toucher avec les yeux.
Et si on les écoute, il faudrait finir aveugle.

Un mauvais professeur, c'est quelqu'un qui est payé pour te faire rentrer dans le moule.
Un bon professeur, c'est quelqu'un qui fera tout pour que tu t'en échappes.

Le vrai drame de ma vie, c'est que je pense trop.

Descartes avait oublié de compléter "je pense donc je suis" par "je pense trop donc je suis mort".

L'intention, c'est le contraire du talent. C'est de croire que l'égo est supérieur à la magie.

Les gens ne s'intéressent qu'à ceux qui leur rappellent ce qu'ils sont déjà, et ils s'étonnent du fait que l'évolution bat de l'aile.

La nuit n'endort que les aveugles. Tous les autres en profitent pour se révéler à leur véritable existence.

"Mes tweets ne regardent que moi", qu'ils disent.
Alors vivement le jour où ils regarderont les autres !