Blog

14 Mar 2019

Un sens à tout ça : vers une remise en question de nos égos

La spiritualité n’a pas sa place dans nos vies.
Elle est jugée inutile, et carrément déconnectée de la réalité.

Vous avez le sentiment que la vie vous pousse à revoir vos aspirations à la baisse, à renoncer à vos valeurs fondamentales, et donc à renier la personne que vous êtes au profit de différents rôles alimentaires qui vous seront dictés par les autres ?

Et si l’échec et à la réussite n’étaient que deux manières indifférentes de vivre une seule et même expérience ?

La souffrance prendrait alors un tout autre sens.
Elle deviendrait alors le témoin d’une ignorance : l’ignorance que le bonheur n’est pas l’absence de souffrance, mais tout simplement la fin des egos.
 

Un sens à tout ça est mon livre le plus courageux. Dans un monde dans lequel nos égos se battent pour remporter l'adhésion des autres et l'illusion du succès, dans lequel les notions de performance, de profits et de croissance sont les valeurs fondamentales des ambitions que nous caressons, j'ai voulu explorer une autre forme de réalité, invisible : celle de la conscience lorsque nous nous déconnectons de la présence des autres.

Un sens à tout ça est un livre philosophique, d'éveil à la spiritualité.
Il s'est construit sur une confrontation étrange, ou plutôt sur une évolution entre la personne que j'étais à l'âge de 20 ans (et à laquelle j'ai pu me reconnecter grâce à l'existence de divers carnets dans lesquels je consignais mes réflexions) et celui que je suis aujourd'hui, 25 ans plus tard, avec ce que j'ai appris de la vie et ma conviction que derrière chaque épreuve se cache une opportunité de grandir et de se libérer de nos inconsciences.

Ce livre ne vous apportera aucune réponse que celles dont vous êtes déjà absolument convaincu(e).
Mais s'il peut bousculer quelques convictions et laisser germer de nouvelles questions, alors c'est gagné ;-)


Je vous propose ici quelques extraits :

Sascha est l’un de vous, donc.

Parfois, comme lui, vous tarderez à transformer vos intuitions en actions. Vous pèserez le pour et le contre, de la même manière que vous avez appris à évaluer, avec la plus grande minutie, les pertes et profits du monde de chiffres dans lequel vous vous êtes vous-mêmes laissés engluer. Comme si cela pouvait avoir un sens, d’hésiter entre « être » ou « ne pas être ». Mais rassurez-vous, ce ne sont que les programmes que vous vous êtes mutuellement transmis les uns aux autres, qui vous ont à ce point éloigné(e) de votre véritable nature. Cela était nécessaire dans un premier temps. Et cela ne remet aucunement en question vos capacités à vous retrouver.

Cela fait partie de la plus grosse difficulté de votre apprentissage, de vous ouvrir à la conscience universelle que vous êtes. Devenir la totalité infinie et en pleine expansion, dans un plan de conscience où les illusions de la séparation et des limites règnent en maîtres, exige bien des incarnations pour en distinguer et maîtriser tous les aspects.

Mais vous aurez beau reculer devant l’obstacle, craindre l’incontournable métamorphose, vous isoler, et même, sûrement, caresser le secret espoir de pouvoir passer au travers, il arrivera toujours un moment où les programmes que vous vous laisserez implanter afficheront des contradictions suffisantes pour que vous puissiez vous reconnecter à nous.

Tôt ou tard. À travers la quête de sagesse, ou à travers l’épreuve de la souffrance.

Tôt ou tard, vous finirez par enfin vous réveiller pour vivre, au-delà des illusions créées par vos propres peurs, la plénitude absolue de toutes les révélations : une réalité dans laquelle nous sommes d’ores et déjà tous reliés et instantanément connectés.

-----

Je crois que les artistes disposent d’un accès privilégié à une autre manière de percevoir la réalité.

Leur rôle est de partager ce trésor avec les autres, et selon le succès rencontré ou pas, soit on les vénère pour ça, soit on les rejette complètement.

L’artiste ne bénéficie que de deux destins possibles : devenir célèbre, ou devenir un marginal. Réussir, ou bien demeurer un raté aux yeux des autres.

Accorder de l’importance au jugement des autres n’a de sens que pour prendre conscience de la manière dont on se juge soi-même.

J’ai très peur de devoir faire face à l’implacabilité de ce destin là, car je n’assume pas du tout le fait d’être différent. Dans cette différence, j’ai l’impression de me couper des autres, alors que moi, ce que je voudrais leur dire à tous, c’est que nous sommes pourtant tous pareils derrière nos croyances, nos fiertés et nos rôles, qui ne constituent alors que des mensonges destinés à nous dissimuler le fait que nous sommes tous reliés les uns aux autres.

Je ne sais pas si je disposerai un jour du courage nécessaire pour exprimer ça. Je ne sais pas du tout comment je m’y prendrai, et je ne sais déjà pas pourquoi je fais des études d’architecture alors que mon plus grand souhait serait de transmettre ce message là.

Je me sens encore trop vulnérable devant les autres.

-----

J’ai vingt ans, et je suis comme un petit enfant qui craint de se faire gronder de vouloir explorer un autre chemin que celui vers lequel le poussent ses parents.

Je suis absolument prisonnier de leurs croyances à eux, de leurs certitudes biaisées et de leurs jugements faciles concernant des tas de choses qu’ils ne connaissent pourtant même pas.

J’ai beau savoir qu’ils ont tort, qu’ils se trompent, qu’ils manquent de visibilité et sans doute d’ouverture d’esprit, leur incapacité à pouvoir entendre autre chose que ce qu’ils veulent entendre de la bouche de ceux qu’ils ont eux-mêmes engendrés m’oblige à prendre sur moi et me taire.

Chaque parent ne peut s’empêcher de transmettre ses propres peurs à ses enfants :la peur de l’argent, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur d’être jugé, la peur d’être rejeté ou humilié, la peur d’être trahi ou abandonné, la peur de l’injustice…

Toujours ces blessures indélébiles font de nos générations passées le poison bienveillant à partir duquel se développent nos propres peurs.

Sommes-nous les prisonniers de notre génétique ?

-----

Le fléau de notre monde, c’est le pouvoir. Non pas le pouvoir de l’argent, mais le pouvoir de restreindre les libertés individuelles en vue de réaliser encore et encore plus de profits.

Le seul obstacle à la liberté est en réalité l’ignorance.

Œuvrez pour éclairer les consciences de ceux qui détiennent le pouvoir de l’argent, et votre réalité entière en récoltera tous les bénéfices.

Ceux qui vous reprocheront d’être déconnectés de la réalité ne se rendent pas compte à quel point c’est leur « réalité » à eux qui est nocive pour l’avenir de l’humanité, et ce, à très court terme.

Déjà, les signaux se multiplient aux quatre coins de la planète tant la pollution de l’environnement s’intensifie et menace l’écosystème planétaire. Des espèces disparaissent, les terres sont stérilisées, les forêts et les fonds marins sont décimés, la chaine alimentaire entière est secouée, les eaux montent, des îles entières disparaissent, les courants océaniques se modifient, les dérèglements climatiques deviennent de plus en plus violents, et tous ces dominos tombent les uns à la suite des autres jusqu’à venir ébranler les plus profondes fondations de votre civilisation.

Choisissez votre camp avec discernement, et ne vous préoccupez pas des reproches ou des remontrances. Ce n’est pas parce qu’un troupeau tout entier se dirige dans une seule et même direction que ceux qui ont repéré les contours de l’abattoir sont ceux qui devraient obéir à ceux qui ne voient rien.

Être « déconnecté » du système, c’est la preuve que quelque chose en vous s’éveille à une conscience plus bienveillante et responsable de votre niveau de réalité.

-----------------

Version kindle :
https://www.amazon.fr/dp/B07PKJ5ZD8/

Version brochée :
https://www.amazon.fr/sens-à-tout-ça/dp/1798626608/