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18 Dec 2017

Qu'est-ce qui nous maintient en vie, au juste ?

Ce matin, sur un groupe Facebook dont je fais partie, quelqu'un a posé cette question :
« Qu'est-ce qui nous maintient en vie, au juste ? »

Sans doute y aurais-je répondu complètement différemment il y a quelques années seulement, lorsque j'étais encore pris dans l'engrenage d'une vie… dans laquelle la notion de survie l'emportait sur la notion d'existence.

Car vivre, c'est quoi ?

D'abord, survivre, oui. Se mettre en sécurité, avoir un toit, des revenus, de quoi manger, de quoi payer ses factures, de quoi assurer l'éducation de ses enfants, le confort de sa famille, entretenir les liens avec ses amis, ses proches…
O.K.
Mais une fois que la survie est assurée, nous faisons face à un besoin fondamental auquel nous sommes tous confrontés à un moment ou à un autre : QUEL SENS JE DONNE À MA VIE ?

Qu'est-ce qui va faire que ma vie, mes choix, mes décisions, mes actions, vont faire en sorte que je vais pouvoir m'extraire de la nécessité de survie… pour évoluer vers une version plus épanouie de qui je suis ?


Qu'est-ce qui nous maintient en vie, au juste ?
Qu'est-ce qui nous maintient "l'envie" ?


CAR LA VIE REPOSE SUR L'ENVIE.
La survie est un combat contre nos peurs.
La vie, elle, est une naissance de nos envies. Elle est le terrain d'expérimentation de notre propre perception du monde, et le berceau de matérialisation de nos rêves.

La vie commence là où la survie est assurée.

 

Pendant longtemps, lorsque j’œuvrais pour ma propre survie, je crois que c’est mon désir d’aider les autres, qui m'a maintenu en vie.
Cela m'a amené au bout d'une situation dans laquelle j'ai fait le constat que vivre à travers le bonheur des autres, c'est très différent de cultiver le bonheur en soi.

Et puis surtout, personne ne peut rendre heureux qui que ce soit qui n’ait pas décidé lui-même de l’être.

Dans ce rôle là, j’étais donc un sauveur. Et souvent le sauveur de personnes qui ne m'avaient rien demandé.

Car un sauveur croit toujours qu’il n'est là que pour sauver les autres.

Comme il est incapable de se sauver lui-même, il donne, il donne, il donne… et puis à force de puiser dans son énergie de vie, il en oublie ses propres besoins jusqu’à s’effondrer de ne pas recevoir ce que lui-même s’est interdit de recevoir de la part des autres.

Burn-out.


Donc, ce qui fait vivre, ce n’est pas de donner aux autres.

 

PREMIER THÉOREME DE LA VIE INCARNÉE :

CE QUI FAIT VIVRE, C'EST L'AMOUR…
QUE L'ON EST CAPABLE DE S'ACCORDER À SOI-MÊME.


À partir de là, la vie prend tout son sens : elle s’ouvre sur les projets, sur les rêves à accomplir, sur l'authenticité de nos rapports avec les autres, et surtout, sur des relations qui se hissent au delà du triangle infernal de Karpman « Persécuteur-Victime-Sauveur ».


C'est l'Amour, qui fait vivre.
Il n’appartient qu’à chacun de le réveiller en soi, pour le trouver aussi en chaque personne qu’il ou elle rencontrera.
Et c’est peut-être pour cette raison que le titre que mon intuition a jugé le plus adapté pour mon premier roman a été "Vivement l’amour".
Tout part de là. Uniquement de là.

L’amour, c’est la graine de l’envie. C’est la naissance de l’humour. C’est le sourire, c’est la joie de vivre, c’est le réveil de soi pour l’élan vers les autres.

Sans amour, aucune vie ne peut être vécue.

L’amour est la nourriture fondamentale de l’âme, et sans âme, nous n’existons pas. Nous ne sommes que des programmes de survie qui s’affrontent.
Des égos qui se livrent bataille, qui ne voient pas plus loin que les couches d’illusions qu’ils se mettent devant soi pour se protéger de leurs plus terribles peurs.

 


Oui, mais alors, si l’amour que je peux me porter à moi-même est à la base de tout, alors, vivre, c’est vivre comme un égoïste ? C’est ça ?
Je vis seul dans mon coin, et je me satisfais de mon propre amour ?

 

Non.

Vivre comme un égoïste, c’est vivre en se coupant des autres.

Or, nous ne pouvons pas exister sans les autres.

Réveiller l’amour en soi, en quelque sorte, c’est la première étape du processus de bonheur.

L’amour n’existe que pour être partagé.

Il part de soi pour aller vers les autres. Il vient des autres pour prendre toute son importance à l’intérieur de soi.

 

Cet amour que nous nous autorisons à nous-mêmes nous fait vibrer d'une différente manière.

Automatiquement, il va entrer en résonance avec l'amour d'autres personnes.

Celui ou celle qui vibre l’amour en soi ne peut pas rester seul(e).

Qu’il ait confiance. Qu’elle ait confiance.

Si je pense "solitude" et que j'ai peur de la solitude, je m'entoure de "solitude" et je vibre la peur.

Si je pense et vibre "amour", cela peut paraître naïf, mais c'est un fait : je vais étonnamment attirer à moi l'amour des autres.

C'est aussi pour cette raison que les célibataires doivent sortir du poids du "manque d'amour" pour "rencontrer" l'amour.


Les autres ne sont bizarrement que les reflets de ce que nous vibrons.

Nous ne sommes la plupart du temps que des miroirs les uns pour les autres. Sans ces miroirs, notre existence ne fait que suffoquer, tourner en rond, et reproduire inlassablement les mêmes schémas de souffrance.

 

Beaucoup de gens sont persuadés que les autres ne nous montrent que ce que nous refusons de voir à l'intérieur de nous-mêmes.

Bien que je sois le premier à me poser de sacrées questions sur ce que je refuserais de voir en moi lorsque je fais face à l'hostilité que pevent parfois me manifester certaines personnes à mon égard, je ne suis pas de cet avis.

Les autres nous montrent ce que nous refusons de voir à l'intérieur de nous-mêmes, oui…
mais jusqu’au moment où notre compréhension exprimée du monde bouscule les convictions les plus fondamentales de leur propre personnalité.

Là, nous réveillons leurs plus terribles colères, qui ne sont en fait que la manifestation des plus terribles peurs qui s’emparent de leurs pensées, qui dictent leurs actions, et modifient tout ce qu’ils percevront de la réalité.

Et ça, nous n’y pouvons rien.

Cela n’appartient qu’à eux.

Inutile de culpabiliser (victime), d’entretenir le conflit (persécuteur), ou même de vouloir les aider (sauveur).

Cela ne relève en aucun cas de ce que nous n’acceptons pas en nous-mêmes, mais bel et bien des illusions que nous avons réussi à faire tomber, à l'intérieur de nous-mêmes.

Lorsque nous sortons du triangle de Karpman, nous mettons les pieds dans un monde NOUVEAU, dans lequel ceux qui restent attachés au triangle infernal ne peuvent plus communiquer avec nous.

Lorsque vous avez joué le rôle du sauveur dans le triangle de Karpman, si la "victime" n’avait que vous pour survivre, elle va tout faire pour vous ramener dans ce triangle, quitte à faire de vous son "persécuteur".

Cela n'a rien à voir avec la personne que vous êtes.

C'est juste que, dans son monde à elle (la victime), vous êtes essentiel(le).

Sans vous, c’est tout qui s’écroule.
En attendant de pouvoir trouver la personne qui saura jouer le rôle que vous aviez joué.
(Car ce n'est pas vous, qui étiez essentiel : mais simplement le rôle que vous jouiez pour quelqu'un qui ne sait pas exister au delà de ce triangle infernal.)

 

Nos perceptions de la réalité (réalité « Karpman » et ce que je définirais sous le terme de réalité "consciente") font donc que nous ne vivons pas tous "dans le même monde".

Ne dit-on pas « Tous les deux, nous ne sommes vraiment pas du même monde ? »

« Oh là là, lui, il est vraiment perché ! »

Ou : « Elle, elle est vraiment terre à terre ! »

 

Chacun explore, matérialise et définit, à travers sa propre compréhension du monde, SA propre réalité d’un monde collectif que nous partageons pourtant tous.

Nous attirons ainsi à nous-mêmes les personnes qui énergétiquement correspondent à ce que nous "vibrons" du point de vue énergétique.

Dans le triangle de Karpman, la VICTIME va attirer ses persécuteurs et ses sauveurs ; le PERSÉCUTEUR va attirer ses victimes et ses sauveurs ; et le SAUVEUR va attirer ses victimes et ses persécuteurs.

 

Cela s’appelle LA LOI D’ATTRACTION.

 

Avant d’en faire l’explication de tous les secrets de l’abondance financière, telle qu’elle a été maintes fois révélée dans les livres de développement personnel, LA LOI D’ATTRACTION est avant tout une loi physique du monde physique. Ce que nous vibrons au niveau quantique attire à nous ce dont nous avons besoin au même niveau quantique.

 

Ce n’est pas de la croyance, de la superstition, de la magie ou je ne sais encore quelle étiquette chargée de jugement négatif : c’est de la science. Et de plus en plus d'expériences scientifiques publiées notamment sur la physique quantique démontrent cette réalité qui reste un vrai paradoxe pour la Science.

 

Dans ma vie, à chaque fois que j'ai pris une décision claire, avec un engagement à 100% et aucune place pour l'hésitation, j'ai pu mesurer la vraie force qui nous relie les uns aux autres.
Certains m’ont dit que j’avais eu beaucoup de chance. D’autres m’en ont voulu de leur démontrer que lorsque l’on croit à quelque chose, tout devient possible.
Au début, naïvement, j'avais cru qu'il s'agissait de simple volonté.
En réalité, le terme n'est absolument pas approprié.
La volonté fait implicitement référence à la force de caractère.
Or, la chance n'a rien à voir avec la détermination.
C'est même tout le contraire : elle n'est le résultat que de l'alignement entre les actions que l'on pose et les rêves que nous voulons manifester.
Là où la volonté cherche à imposer, l'alignement ne permet que d'accueillir !

 

Encore une fois, quand une réalité entre en conflit avec nos propres convictions, nous n’avons que deux possibilités :

- la nier…

- ou remettre en question nos propres convictions, pour accéder à une nouvelle perception de la réalité


La chance, ce n'est qu'une affaire de positionnement vis-à-vis de soi.

Faisons le ménage dans nos croyances personnelles qui se contredisent. Décelons nos propres paradoxes.

Le plus difficile est là. Nous sommes tous bourrés de paradoxes. Nous ne sommes que des paradoxes vivants.

Normal : d’un côté, les illusions imposées par les programmes de l’égo ; et de l’autre, une perception nouvelle de la réalité, qui se heurte au "socialement correct" imposé par les autres.

D’un côté, nos peurs. De l’autre, nos ailes.

D’un côté, la réalité du cocon dont on ne veut pas sortir.

Et de l’autre, la liberté des papillons que nous aspirons tous à devenir.



Combien de convictions personnelles qui se battent en duel à l’intérieur de chacun d’entre nous ?

Rien que sur l'argent, par exemple, tout le monde reconnaît que nous ne pouvons pas vivre sans argent dans ce monde actuel, mais combien ont des croyances castratrices vis-à-vis de ce besoin fondamental ?

« L’argent, ça pourrit les gens. »

« On ne devient pas riche par hasard… » (sous-entendu, pas sans exploiter les autres)

« On n’a pas besoin d’argent pour être une personne bien… »

etc.


Pour l'amour, c'est pareil.
Tout l'amour que l'on n'a pas reçu quand on était gosses, on le paie très cher tant que l'on n'est pas capable de le faire naître en soi.

Bien sûr, chaque parcours est différent. Nos convictions personnelles, notre perception du monde et des autres, tout ça ne dépend que des observateurs ou acteurs que nous sommes.


La réalité, c'est ce que l'on perçoit de l'invisible dans lequel on baigne.
Nous ne sommes que des filtres.

À chacun ou chacune de travailler sur les couches d'illusions qui le ou la maintiennent prisonnier ou prisonnière de SA propre perception des choses.

 

Moi, ce qui me maintient en vie…
c’est l’envie d’en comprendre chaque jour un peu plus sur ce qu’est vraiment la vie.